Serai-je assez aimable, m'aimerez-vous alors
Pour ne rien soutenir, seul un regard, puis l'autre
Que l'abandonnement, comme un désir, le vôtre
Et cette impunité, sans moi de vivre encore.
Mais faites-le sans crainte, et rêvez, mal promise
A ces bras qui vous portent, solide palanquin.
Ma tendre poussièreuse, n'êtes-vous pas remise,
Dans le silence à peine d'avoir aimer quelqu'un ?
Nous nous dirons adieu et tournerons le dos
A ce que de l'oubli, le temps et l'habitude,
Nous tairons l'essentiel si tant est le propos,
A bout touchant l'ennui puis notre finitude,
Car pour renaître ailleurs, il nous faudra mourir...

Serai-je assez aimable, m'aimerez-vous alors...
Débuté par itans, juin 25 2009 11:27
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 25 juin 2009 - 11:27
#2
Posté 25 juin 2009 - 11:29
j'aime beaucoup.
merci
merci

#3
Posté 26 juin 2009 - 08:50
Bonjour Itams..
j'aime les douces sonotités du silence..de l'absence...
Merci
Amitiés
Estelle
j'aime les douces sonotités du silence..de l'absence...
Merci
Amitiés
Estelle
#4
Posté 26 juin 2009 - 12:15
Oadd, Estelle,
En sourdine, et pourtant vous avez écouté.
Merci.
En sourdine, et pourtant vous avez écouté.
Merci.
#5
Posté 26 juin 2009 - 06:10
J'aime, cela me parle - face au miroir.
"Ma tendre poussièreuse"
Ah oui !
"Ma tendre poussièreuse"
Ah oui !