
Etage insomnie
#1
Posté 26 juin 2009 - 02:35
Accord perdant
..................... à corps
............................. perdus
Et puis tout la ville ainsi
Ruche d'un miel interdit
Qui dégouline dans les gouttières
...................... Et les réverbères
Tu devines
et tu vois encore
Sommeil par exemple d'un plaisir vain
Ou la veille d'un desespoir
......... qui toujours revient
Et puis à l'étage insomnie du vide quand le nu a fini
... d'être beau
Sur les trottoirs insomnie et fatigue
A l'éclatante fausseté de la lumière
Des vitrines concupiscentes
Des marges où l'on déborde
Un fossé large où l'on se jette
La crainte et le dégoût
du bourdonnement de la ruche
à peine audible
La saveur absente du miel
L'odeur exaspérante de la couche
... où tu rêves dormir autant
... que tu redoutes son venin
A l'étage insomnie du vide
quand le nu a fini d'être beau
Tu devines
et tu vois encore
Il est beau parce qu'imaginaire
Comme un sofa est beau
comme linge et sol
et comme la peau
que l'on voudrait prise
................................ au
.................................... vol
Tu devines
et tu vois encore
Amants imaginaires ils font pleuvoir
... sur les trottoirs
Un désir nocturne qui n'est pas de chair
Et qui n'est pas de plaire
autant qu'il est d'être à son tour
Amant imaginaire
A l'étage insomnie du vide
Tu devines
et tu vois encore
Devine aussi les cris d'ailleurs
Les cris que tu n'entendras pas
De ces lèvres qu'on rougira
Ils résonnent contre une peau
... qui ne tremble pas
La nuit d'être si loin de la chaleur
Et si près de la peur
Tu devines
tu vois encore
Vois au bout de la rue
Et devine la fin
Claque un talon
Aiguille
Une porte pelote nue
Et derrière
Une plaie
jamais recousue
A l'étage insomnie du vide
#2
Posté 26 juin 2009 - 05:22
A toute vitre le même sans doute étreinte
Accord perdant
..................... Ã corps
............................. perdus
Et puis tout la ville ainsi
Ruche d'un miel interdit
Qui dégouline dans les gouttières
...................... Et les réverbères
Tu devines
et tu vois encore
Sommeil par exemple d'un plaisir vain
Ou la veille d'un desespoir
......... qui toujours revient
Et puis à l'étage insomnie du vide quand le nu a fini
... d'être beau
Sur les trottoirs insomnie et fatigue
A l'éclatante fausseté de la lumière
Des vitrines concupiscentes
Et marges où l'on déborde
Et fossé large où l'on se jette
La crainte et le dégoût
du bourdonnement de la ruche
à peine audible
La saveur absente du miel
L'odeur exaspérante de la couche
... où tu rêves dormir autant
... que tu redoutes son venin
A l'étage insomnie du vide
quand le nu a fini d'être beau
Tu devines
et tu vois encore
Il est beau parce qu'imaginaire
Comme un sofa est beau
comme linge et sol
et comme la peau
que l'on voudrait prise
................................ au
.................................... vol
Tu devines
et tu vois encore
Amants imaginaires ils font pleuvoir
... sur les trottoirs
Un désir nocturne qui n'est pas de chair
Et qui n'est pas de plaire
autant qu'il est d'être à son tour
Amant imaginaire
A l'étage insomnie du vide
Tu devines
et tu vois encore
Devine aussi les cris d'ailleurs
Les cris que tu n'entendras pas
De ces lèvres qu'on rougira
Ils résonnent contre une peau
... qui ne tremble pas
La nuit d'être si loin de la chaleur
Et si près de la peur
Tu devines tu vois encore
Vois au bout de la rue
Et devine la fin
Claque un talon
Aiguille
Une porte pelote nue
Et derrière
Une plaie
jamais recousue
A l'étage insomnie du vide
Ambiance nocturne et maladive, avec cette "insomnie du vide" et cette "plaie jamais recousue"...il a de la gueule, ton poème !
J'aime.
Bonne soirée
PL
#3
Posté 26 juin 2009 - 05:51
#4
Posté 24 août 2009 - 03:37