
au fond d'un atelier
#1
Posté 20 juillet 2007 - 02:48
Au fond d'un atelier sous des grains de poussière
Le peintre avait laissé pourrir sur le plancher
Des tubes de couleurs, des morceaux de papier
Deux pinceaux, trois dessins lesquels traînaient misère.
Un vieux jaune serin dessinait la lumière
D'un soleil de printemps, un rivage d'été,
Tandis qu'un bleu d'azur à peine réveillé
Donnait à l'océan son étrange mystère.
Le rouge carminé devait, sur un trottoir,
Marquer ce corps d'enfant dans l'effroi d'une guerre.
Le soir était venu maquiller tout de noir.
La pureté d'un blanc redonnait la clarté
À ce tableau noirci d'un paysage austère
Que l'artiste d'un jour n'avait pas terminé.
#2
Posté 20 juillet 2007 - 05:53
AU FOND D'UN ATELIER
Au fond d'un atelier sous des grains de poussière
Le peintre avait laissé pourrir sur le plancher
Des tubes de couleurs, des morceaux de papier
Deux pinceaux, trois dessins lesquels traînaient misère.
Un vieux jaune serin dessinait la lumière
D'un soleil de printemps, un rivage d'été,
Tandis qu'un bleu d'azur à peine réveillé
Donnait à l'océan son étrange mystère.
Le rouge carminé devait, sur un trottoir,
Marquer ce corps d'enfant dans l'effroi d'une guerre.
Le soir était venu maquiller tout de noir.
La pureté d'un blanc redonnait la clarté
À ce tableau noirci d'un paysage austère
Que l'artiste d'un jour n'avait pas terminé.
Il y a le pire du pire,mais toi c'est le mieux du mieux qui dit mieux?Bien à toi JCB.
#3
Posté 20 juillet 2007 - 06:04
amities
jean claude
#4
Posté 21 juillet 2007 - 10:22
AU FOND D'UN ATELIER
Au fond d'un atelier sous des grains de poussière
Le peintre avait laissé pourrir sur le plancher
Des tubes de couleurs, des morceaux de papier
Deux pinceaux, trois dessins lesquels traînaient misère.
Un vieux jaune serin dessinait la lumière
D'un soleil de printemps, un rivage d'été,
Tandis qu'un bleu d'azur à peine réveillé
Donnait à l'océan son étrange mystère.
Le rouge carminé devait, sur un trottoir,
Marquer ce corps d'enfant dans l'effroi d'une guerre.
Le soir était venu maquiller tout de noir.
La pureté d'un blanc redonnait la clarté
À ce tableau noirci d'un paysage austère
Que l'artiste d'un jour n'avait pas terminé.
Qu'était-il advenu à ce peintre inspiré
Qui soudain, effrayé par l'ampleur de la tâche
Avait lâché son oeuvre et s'était retiré
Sur les monts de Lacaune où il gardait ses vaches...
Dans les ors du couchant, il pressentait parfois
Qu'un peu de son génie renaîtrait de ses cendres
Il laissait son troupeau paître le long du bois
Et, regardant le ciel, rêvait sur l'herbe tendre.
De retour au logis , les vaches à l'étable
Quand la venue du soir apaisait tous les bruits
Il cherchait ses pinceaux, au sortir de la table
Et, reprenant espoir, peignait toute la nuit !
#5
Posté 23 juillet 2007 - 12:47
le peintre n'avait plus de couleurs
il s'etait reveille en noir et blanc
super suite
amities
jean claude