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Pourquoi ?


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5 réponses à ce sujet

#1 zqfd

zqfd

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Posté 20 juillet 2007 - 11:27

Me prenez-vous pour un mystique ?
Je n'aime rien d'autre que le terre à terre,
Car c'est bien de la terre que je viens
Et à la terre que je retournerai,
Je ne suis pas le premier à le dire !
Non, je ne cherche pas les transcendances spirituelles,
Les éveils ou les dépassements de plan mental,
Ce que je cherche n'a pas l'éclat trompeur,
La beauté ravageuse,
D'un rêve de plénitude au-delà de mon être.
C'est bête et simple, ce que cherche,
A savoir :
Pourquoi vais-je mourir ici
Précisément, dans cet univers aux dimensions inconnues,
Froids d'étoiles, bleu,
Impalpable à ma condition d'homme ?


Pourquoi ?

#2 ___

___

    The Fresh Prince Al Adriano

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Posté 20 juillet 2007 - 11:29

j'ai trouvé le poème de Neruda posté sur freaks super nul. franchement. attends, je lis le tien.

#3 Tannit

Tannit

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Posté 20 juillet 2007 - 11:34

Dsl, le mien en faisait qu'une tragique circonstance de ce que, finalement, vous ne pourriez comprendre. J'adore P. Neruda.

#4 zqfd

zqfd

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Posté 20 juillet 2007 - 11:35

pouvez vous faire des commentaires précis et constructifs sur mon poème, si ce n'est trop vous demander ? ou dois-je appeler Bernard Pichardie aux verges à la dent longue ?

#5 Tannit

Tannit

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Posté 20 juillet 2007 - 11:36

Dsl, le mien en faisait qu'une tragique circonstance de ce que, finalement, vous ne pourriez comprendre. J'adore P. Neruda.


Parlais-tu de Plante-Verte ?



Après de multiples difficultés, j'y suis dans l'enfer, l'insoutenable légèreté de l'être, l'instant qui marque à tout jamais, le moment où odeur est toi, où toi tu es odeur, transpiration, crachats, mélange de slurps des curistes, moiteur de la mousson ou ardeur des amours d'été dans l'électricité de l'Amérique du Sud, même dans tout autre endroit. L'important est cette ardeur, odeur, moiteur, chaleur, sueur des uns, des autres. Difficile de pouvoir dire qui est qui devant telle activité.

La vie m'entraîne dans un état de léthargie ou, "plante verte". Parfois, il fait chaud dans mon moi, parfois, il fait froid.

Je n'ai pas de choix, je joue du trombone à coulisse. Pour certains, je suis, pour d'autres je ne suis déjà.

Ne pense pas à eux, égoïste, dis-je, je ne veux rien voir, ni entendre, juste te toucher pour t'emporter avec moi. Laisser aux autres la réalité, la fatalité et la vie...
Ce fut le temps d'un frère, mais, voilà qu'il s'envoit dans la baie des Anges, qu'il n'est pas la complainte du cheval blanc, ni même qu'il avait du courage. Il ira au gré du temps ou du vent.

«sâchez que j'ai vécu» disait P.Neruda. J'ai de la culture, beaucoup d'amour, surtout.

Bientôt, je ne pourrais, j'ai un gouffre à mes pieds.

Je gouffre l'enfer. Tel un voyageur de l'angoisse. Je regarde dans, après un saut révélateur, cette flaque, j'y saute à pieds joints. Une boule de dialogues me fait entrevoir l'amour.
Je floque à pleine merde, juste le temps, de mourir. Seule.

#6 ___

___

    The Fresh Prince Al Adriano

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Posté 20 juillet 2007 - 11:37

je parlais de "si tu m'oublies", s'il m'en souvient bien.