5 réponses à ce sujet

[J.G. Mads]

... sublimi feriam sidera vertice








Cher gaston, antoine pardon,




josé corti est aux abonnés absents, alors !

alors j'avais depuis le temps j'ai conservé ton adresse...




j'ai conservé jusqu'à ce jour ma virginité psychaotique de poète, d'orphée électrique – ma faiblesse, ma force ! –, j'ai trouvé où creuser !




désormais je ne vise plus le goncourt, en effet, c'est pourri ça le prix goncourt ! ha ha ! désormais je vise le Nobel Prize de Poésie... mais bon, hé hé ! je ne peux te vous dire exactement l'année encor !




sinon que Gaston, hein, Antoine je veux dire, vas-y, mon vieux ! fonce à ta banque ! tu peux y aller, mon pote ! tu peux m'envoyer un chèque en échange de cinq poèmes sains et saufs de ton choix, voilà.




dixi, jonas gonzoni.

[DJ-b.]

... sublimi feriam sidera vertice








Cher gaston, antoine pardon,




josé corti est aux abonnés absents, alors !

alors j'avais depuis le temps j'ai conservé ton adresse...




j'ai conservé jusqu'à ce jour ma virginité psychaotique de poète, d'orphée électrique – ma faiblesse, ma force ! –, j'ai trouvé où creuser !




désormais je ne vise plus le goncourt, en effet, c'est pourri ça le prix goncourt ! ha ha ! désormais je vise le Nobel Prize de Poésie... mais bon, hé hé ! je ne peux te vous dire exactement l'année encor !




sinon que Gaston, hein, Antoine je veux dire, vas-y, mon vieux ! fonce à ta banque ! tu peux y aller, mon pote ! tu peux m'envoyer un chèque en échange de cinq poèmes sains et saufs de ton choix, voilà.




dixi, jonas gonzoni.

Hercule, Héracles, Epicure

Le jour, des chants résonnent encore sur les plateaux, des sifflets d'oiseaux, les ruissellements d'un torrent.

cette demeure de charme blottit à la cime du coteau avec son chemin d'accès tortueux apaîse les yeux hagards

la volée d'étourneaux gicle des branchages dés les premiers clacs de nos mains mais retourne en un clic à leurs arbres

le jour vit ses dernières nostalgies. C'est fini le vingtième siècle et son inconscient délire qui paraissait aussi désinvolte

est-ce jeunesse enfuit et mine déconfite douche froide de la dernière révolution en huit?

il est imposible à contenir l'horizon où trouver les points de fuite va falloir quitter la planète elle devient un vrai microcosme

de bourgade et si nous pouvions au moins crever l'écran comme une déchirure tranchante dans le bleu du ciel

comme Moïse fendant les flots pour y laisser passer une armée alors le puissant levier des chimères reprendrait cours

une route sans fin un désert sans borne

putain de média de l'inconnu de l'inconnu et vous jeunes poètes, artistes, musiciens au boulot ne me dites-pas que le ronron

peut-durer d'ailleurs qui sont vos héros

moi je vais aller chez les grecs antiques boire une gorgée de vin puis au soleil de midi piquer une sieste avec des nymphes

aux formes généreuses tiens voilà mon rêve voilà une bouée revisiter la mythologie pour réinventer un espace de liberté

autrefois la terre était plate c'était bien et au bout de la terre on pouvait plonger dans le vide c'était bien il y avait trente six dieux

elle existe la machine à oublier le chiffre un ?

un n'est plus il est irradié par ma simple volonté

à bientôt sur le rebord du temps






Bien à toi Pov'




Comtoise



Scuse pour les fautes de Français ou de syntaxe ou de grammaire ou d'orthographe ou de vocabulaire ou littéraires; je ne suis qu'un paltoquet créateur






Joël

[Noctis]

Cher Jonas Gonzoni,

J'ai bien ri !


Et je vous souhaite le Nobel Prize, évidemment.

[J.G. Mads]

11,5/20