FONTAINES POUR MYLENE
Une intériorité,
Ce que j'ai vécu est un passé enseveli
de bâtisses défraichies aux hommes blêmes et froids,
comme ces nuages blafards sur le glacis d'une cours
dépourvus d'âtres et de velours
J'ai été cet être inaperçu de ce que l'on a bien voulu
le fils des enfants pères et mères
et cet informel étale si peu banal
juste l'injuste différence à mes semblables et pairs
Les non-jours,
Mes pas sont un peu d'enfance qui se meurent d'amour
et les cheminées alentours fumaillent de leurs cendres
aussi sûrement que les jours se fracassant aux jours
d'une belle fille qui danse et se noie dans le silence
Et passe les saisons tour à tour
comme cette pluie qui me dégouline et court
élégiaque élégance de mon corps absent qui dort
et se dérobe dans une triste fontaine de sens
Un abîme,
Il y avait des soirs grandis de Lune pendu à l'Est
où nous étions deux solitaires dans les nervures d'une terre
là où je te confiais mon histoire d'être
ma Mylène, ma bohème, ma pâle errance
Nos regards écorchés étaient ce jardin des limbes
où tout avait la splendeur d'un Eden
mais le temps qui passe m'a voulu fontaine
ma Mylène, ma bohème, quand me reviendras-tu ?
Titibou.

Fontaines pour Mylène
Débuté par thierry, juil. 17 2009 09:47
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