Quand vous venez, ô douce muse blonde,
À mon appel, me calmer gentiment,
Mon pauvre esprit de grands tourments abonde
Car mon amour me trouble énormément.
Cherchant le vers à l'oreille charmant
Des mots sans fin virevoltant en ronde,
Apprenez-moi à voir le plus galant,
Quand vous venez, ô douce muse blonde.
Mon coeur épris, d'ivresse surabonde,
Et pour garder à ce culte naissant
Son vif élan, venez belle faconde
À mon appel, me calmer gentiment.
Je voudrais tant par un aveu brûlant
Ravir ce coeur qui encor vagabonde ;
Hélas ! troublé de son triste ballant,
Mon pauvre esprit de grands tourments abonde.
À chaque nuit, avec peine inféconde,
Je cherche à lui écrire un mot troublant
Pour adoucir mon extase profonde,
Car mon amour me trouble énormément.
Ô Muse ! Vous, à nulle autre seconde
Pour inspirer un pauvre coeur aimant,
Fournissez-moi une plume féconde
Qui séduira son âme assurément.
Quand vous venez !
Mélancolique

Rondeau redoublé à ma Muse
#1
Posté 19 juillet 2009 - 09:47
#2
Invité_laurencia_*
Posté 19 juillet 2009 - 11:22
Quel beau rondeau que voila,
bravo vos poèmes clament
haut et fort la VIE.
merci
Laurencia
#3
Posté 20 juillet 2009 - 10:58

#4
Posté 20 juillet 2009 - 09:54
Mélancolique, bonsoir
Quel beau rondeau que voila,
bravo vos poèmes clament
haut et fort la VIE.
merci
Laurencia
Merci Laurencia pour votre passage sur ma page.
La VIE et l'AMOUR.
Le premier ve va pas sans l'autre.
Amitiés

#5
Posté 20 juillet 2009 - 10:12
Les muses, c'est très surfait!
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Peut-être ! C'est une question de point de vue. La mienne m'influence beaucoup, même si elle est irréelle, elle agit sur mes pensées.
Amitiés

Mélancholique,
Je te dis un grand, un très grand bravo,
Disciple légitime de notre élégant Marot;
Ton maître eut goûté la légerté de ces vers,
Dont la grâce ravissant cette muse aux yeux pers,
Serait bien digne de figurée en son recueil de poésie;
Et si la belle d'étonnement n'est point saisie,
Alors les notres plus intensément de ce chant,
En font retentir la douceur de ses accents;
Amicalemnt
Phul
Merci Phul pour ce beau commentaire. C'est la deuxième fois qu'un lecteur se réfère À Marot en parlant de mes vers. Je ne pense pas mériter tant d'éloges, n'étant qu'un pauvre poètereau qui s'est adonné à la poésie très tardivement dans sa vie.
Amitiés
