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.Ah, dur oui, vraiment dur de t'avouer, mon Nuth,
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Que le Français jadis eût le Batave en grippe...
Que l'on voyait lutter Dupont et Van de Put
Jusqu'Ã s'entretuer... (D'y repenser, je flippe...)
Dur, difficile aveu sur ce vélo... Mais chut :
Mon Hollandais volant regarde, je m'agrippe
A ton guidon de fer (la selle est de cuir brut),
Je voudrais tant, mon Nuth, que nous fassions équipe...
Dieu que ton cadre est dur : mon cotillon se fripe !
Ah mon amour mon Nuth, je ne sais pas un type
Qui m'ait tant fait mouiller, qui m'ait plus mise en rût :
Sur ton barreau d'acier mon entrejambe ripe :
Pédale mon vainqueur, pédale jusqu'au but !
Jusqu'Ã ce qu'au lys nu s'accouple la tulipe.
[/font]Ton cocktail de rayons ! j'y suis déjà venue :
Ni toute queue à l'air ni fleur définitive...
Vêtus toi comme lui l'est dans la rue aux Paons,
Dans un cadre vénal, excités tous les deux.
« Attendant ce vélo, vous le cru vous va bien... » .
Il te demande où vendre : « A l'université » !
Déroulé d'un bonheur votre avenir (tu parles...)
Soleil rude, éventré... Ne dis rien, c'est de l'ail.
C'est de l'or de l'argent (vu-compris ? tu renfloues)
Pas de rouille hein titi ? Tu ne veux que du neuf.
Si le cycle vous nuit la dureté vous tienne,
Et l'haleine est huilée, un éventail de roues !