Quand je suivais,des fleuves insensibles
Je me sentis plus songeur, là il y avait des remorqueurs ;
Que des cormorans bruyants avaient pris pour cibles,
Les ayant encloués nus, sur des poteaux de douleurs.
Et mes rêves, qu’emporterons le fleuve avec mon image
Porteur de toutes mes espérances, et je le sais.
Lorsqu’avec mes rêves, ils auront fini leurs tapages,
Alors les fleuves me laisseront suivre mes pensés, ou je voulais.
Dans la colère furieuse, et déchaînées des marées,
Encore plus embrumé qu’avant, et mon cerveau s’abêtissant
Je courrais encor ! Sur des mirages amarrés
La houle aura glorifié mes troubles, me saisissant.
Plus léger qu'une paille et naviguant sur des abîmes
Qu'on appelle profondeurs, cet éternel anonyme
Quand je suivais,des fleuves insensibles
Débuté par bernardo, mars 11 2007 11:35
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 11 mars 2007 - 11:35
#2
Posté 12 mars 2007 - 03:45
Tiens, tiens, Bernardo, vous revenez...avec votre ponctuation injustifiable...
J'étais pourtant si fier de vous avoir aidé à vous en passer !
Tout serait-il à refaire ?
Bien à vous,
Paname
J'étais pourtant si fier de vous avoir aidé à vous en passer !
Tout serait-il à refaire ?
Bien à vous,
Paname
#3
Posté 14 mars 2007 - 04:41
Elle n'est pas injustifiable, elle semble basée sur l'oralité et l'accentuation en fin de mots. Elle est simplement trop dirigiste à l'écrit. Enfin, pour ma lecture. Ce serait intéressant d'entendre ce texte à l'oral.
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:13
– L’argent, il y en aura, il y en aura pour ce soir, arrive !
#5
Posté 16 mars 2007 - 08:16
- Parce qu'il était fort, l'Homme était chaste et doux.
#6
Posté 17 mars 2007 - 03:35
Mais le plus remarquable dans ce visage était cette pâleur mortelle qui conférait à toute la personne du jeune homme un air d’épuisement malgré une complexion assez solide et, en même temps, quelque chose de passionné, de passionné à en souffrir, qui contrastait avec le sourire insolent et grossier de son regard brutal et satisfait.





