Après, loin si loin j’allume les zéros
La nuit à cloche pieds
Sautillait dans l’air froid
Le long de la place Stravinsky
Les zéros de ma complexion confite,
La fontaine bruissait en couleur
De légers sifflements d’eau tourbillon,
J’aurai bien imposé
Que tes yeux soient les miens
Que tes mains sentent le même froid
Mais l’engourdissement est solitaire
Le loin si loin
Que la fontaine tourne sans nous,
Seul face à la glace pendante aux figurines
Je mesure ce Beaubourg de joies new year
Désert de monde sans visages
Orgueilleux de toi, je murmure
Des mots d’envie
Reflétant ma folie aux passants
Joyeux aveugles des insomnies à venir,
Mon enfant, ma lumière de passage
Quelque part des enfants meurent
De nos dédains,
Quelque part tes cellules s’articulent sans moi
Dans ce parterre multicolore
Et finalement je suis égoïste de toi.

Après
Débuté par overton, août 05 2009 10:23
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