Les pierres de sang
Dans la vallée rouge le vent transporte la liberté
Et la grande chaleur traîne derrière elle l’odeur de la mort.
Les pieds nus courent vers la vie parmi les cailloux acérés,
Plus rapide, les balles les rattrapent sans aucun remord.
Des larmes ne cessent de couler vers les mêmes confluents;
Au prix de pierres qui enrichissent un autre continent.
Des rivières lâches taillées dans la misère noire
D’autres serrées se reflètent dans la vitrine comme un miroir.
La terre d’Afrique perd ses arbres pour se tapir de sang
Et l’âme de ses enfants n’est plus pur comme le diamant
Qui à fait d’eux des mercenaires, les nouveaux soldats sans pitié
Dont la foi repose sur la gâchette et lui donne toute leur piété.
© shone 090307

Les pierres de sang
Débuté par shone, mars 12 2007 02:16
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 mars 2007 - 02:16
#2
Posté 12 mars 2007 - 09:05
La fin me parait redescendre un peu, comme si l'auteur semblait en proie à une certaine nostalgie. Toujours ces rimes mon frère. à bientôt.
#3
Posté 16 mars 2007 - 07:08
Elle est retrouvée.
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:28
Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, L'eau verte pénétra ma coque de sapin Et des taches de vins bleus et des vomissures Me lava, dispersant gouvernail et grappin Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème De la Mer, infusé d'astres, et lactescent, Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême Et ravie, un noyé pensif parfois descend ; Où, teignant tout à coup les bleuités, délires Et rythmes lents sous les rutilements du jour, Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres, Fermentent les rousseurs amères de l'amour !
#5
Posté 16 mars 2007 - 07:43
On s'éveillait matin, on se levait joyeux, La lèvre affriandée, en se frottant les yeux.
#6
Posté 17 mars 2007 - 12:57
ricana le fonctionnaire.