
Rabindranath Tagore
#1
Posté 12 août 2009 - 10:59
Je pensais a sa parole ce matin...
J'ai chéri ce monde
Et l'ai entouré comme une vrille végétale avec chaque fibre de mon être !
La lumière et la ténèbre de la lune mêlée au soir
Ont flotté parmi ma conscience, en elle se sont fondues,
Tant qu'Ã la fin ma vie et l'univers
Sont un !
J'aime la lumière du monde, j'aime la vie en elle-même.
Pourtant ce n'est pas une moindre vérité que je dois mourir.
Mes mots, ils cesseront un jour de fleurir parmi l'espace ;
Mes yeux, jamais ils ne pourront plus se livrer à la lumière ;
Mes oreilles s'entendront plus les messages mystérieux de la nuit,
Et mon coeur
Il ne viendra plus en hâte au fougueux appel du soleil levant !
Il faudra que je prenne fin
Avec mon dernier regard,
Avec ma dernière parole !
Ainsi le désir de vivre est une grande vérité,
Et l'adieu absolu, une autre grande vérité.
Pourtant doit se produire entre eux une harmonie !
Sinon la création
N'aurait pu supporter si longtemps souriante
L'énormité de la fraude !
Sinon la lumière aurait déjà noirci, comme la fleur dévorée par le ver !
#2
Posté 12 août 2009 - 11:10
Il nous a quitté le 7 Août 41.
Je pensais a sa parole ce matin...
J'ai chéri ce monde
Et l'ai entouré comme une vrille végétale avec chaque fibre de mon être !
La lumière et la ténèbre de la lune mêlée au soir
Ont flotté parmi ma conscience, en elle se sont fondues,
Tant qu'Ã la fin ma vie et l'univers
Sont un !
J'aime la lumière du monde, j'aime la vie en elle-même.
Pourtant ce n'est pas une moindre vérité que je dois mourir.
Mes mots, ils cesseront un jour de fleurir parmi l'espace ;
Mes yeux, jamais ils ne pourront plus se livrer à la lumière ;
Mes oreilles s'entendront plus les messages mystérieux de la nuit,
Et mon coeur
Il ne viendra plus en hâte au fougueux appel du soleil levant !
Il faudra que je prenne fin
Avec mon dernier regard,
Avec ma dernière parole !
Ainsi le désir de vivre est une grande vérité,
Et l'adieu absolu, une autre grande vérité.
Pourtant doit se produire entre eux une harmonie !
Sinon la création
N'aurait pu supporter si longtemps souriante
L'énormité de la fraude !
Sinon la lumière aurait déjà noirci, comme la fleur dévorée par le ver !
Bonjour Clari
cette journée c'est pour la vie et l'amour de la vie 100%

bravo
Amicalement Tellhim
#3
Posté 12 août 2009 - 11:27
Qui court à travers mes veines nuit et jour
Court à travers le monde
Et danse en pulsations rythmées.
C'est cette même vie qui pousse à travers
La poudre de la terre sa joie
En innombrables brins d'herbe,
Et écllate en fougeuses vagues de feuilles et de fleurs ..
C'est cette même vie que balancent flux et reflux
Dans l'océan-berceau de la naissance et de la mort .
Je sens mes membres glorifiés au toucher de cette vie universelle.
Et je m'enorgeuillis,
Car le grand battement de la vie des âges
C'est dans mon sang qu'il danse en ce moment .
TAGORE Rabindranâth
Tant la vie demande à aimer,
tant la vie demande à mourir...
Passionnément.
La passagère
#4
Posté 12 août 2009 - 11:48
et à ses échanges étonnants avec Einstein
Merci Clari de rappeler les mots de ce sage
#5
Posté 12 août 2009 - 11:49
#6
Posté 12 août 2009 - 12:32
citer un auteur c'est une preuve d'humilité
y a pas que nous ici-bas comme grands auteurs
merci pour lui,
#7
Posté 12 août 2009 - 12:49
Tu lui rends Hommage.....
digne et noble...
A sa naissance..son père aurait voulu l'appeler "Robindra " qui veut dire le soleil...
merci Clari..grâce à toi..il revit en nous..
Bonne journée
Estelle
#8
Invité_Apocope_*
Posté 12 août 2009 - 02:37

#9
Posté 12 août 2009 - 02:44
c'est plus profond, pour sûr !Personnellement je préfère l'enseignement du Sar Rabindranath Duval

#10
Posté 12 août 2009 - 02:44
#11
Posté 12 août 2009 - 03:00
Personnellement je préfère l'enseignement du Sar Rabindranath Duval
J'espère que j'ai le droit d'aimer les deux, capitaine ô capitaine...

#12
Posté 12 août 2009 - 08:59
Il nous a quitté le 7 Août 41.
Je pensais a sa parole ce matin...
J'ai chéri ce monde
Et l'ai entouré comme une vrille végétale avec chaque fibre de mon être !
La lumière et la ténèbre de la lune mêlée au soir
Ont flotté parmi ma conscience, en elle se sont fondues,
Tant qu'Ã la fin ma vie et l'univers
Sont un !
J'aime la lumière du monde, j'aime la vie en elle-même.
Pourtant ce n'est pas une moindre vérité que je dois mourir.
Mes mots, ils cesseront un jour de fleurir parmi l'espace ;
Mes yeux, jamais ils ne pourront plus se livrer à la lumière ;
Mes oreilles s'entendront plus les messages mystérieux de la nuit,
Et mon coeur
Il ne viendra plus en hâte au fougueux appel du soleil levant !
Il faudra que je prenne fin
Avec mon dernier regard,
Avec ma dernière parole !
Ainsi le désir de vivre est une grande vérité,
Et l'adieu absolu, une autre grande vérité.
Pourtant doit se produire entre eux une harmonie !
Sinon la création
N'aurait pu supporter si longtemps souriante
L'énormité de la fraude !
Sinon la lumière aurait déjà noirci, comme la fleur dévorée par le ver !
Merci, clari, de nous redonner à lire cette magnifique âme, un des fleurons du génie poétique indien, au demeurant fort riche et, de nos jours, tjs aussi dynamique.
Bonne soirée.
Bises
PL
ps: je publie un certain nombre de poètes indiens sur mon blog http://patrimages.over-blog.com et j'y parle bcp de poésie indienne.Si jamais cela t'intéresse (mais tout est écrit en anglais).
#13
Posté 13 août 2009 - 10:51
Merci, clari, de nous redonner à lire cette magnifique âme, un des fleurons du génie poétique indien, au demeurant fort riche et, de nos jours, tjs aussi dynamique.
Bonne soirée.
Bises
PL
ps: je publie un certain nombre de poètes indiens sur mon blog http://patrimages.over-blog.com et j'y parle bcp de poésie indienne.Si jamais cela t'intéresse (mais tout est écrit en anglais).
Je vais aller voir, même si j'ai perdu mon anglais avec les ans!