‘Je l’ai rencontré cela fait bien deux trois jours
Un hasard de rendez-vous sans programme
À mon age on ne regarde pas que les contours
Elle avait l’air sérieuse et pleine de charmes
Les ombres sous son regard se stoppèrent nettes
Créant la fonte de ses désirs en rimmels
C’est fou le hasard tombe sur des levés de tête
elle pensait pas croiser l’amour officiel
Nous continuâmes de nos bras en subduction
Notre galop dans la plaine des abysses
Là où les mégahertz de son jeux de séductions
Se déposèrent aux posidonies des délices
Au paradis des zostères elle déposa nos angevins
Parmi les désirs qui se frayent aux rhizomes
Où mon cœur marsupium accueillit nos alevins
Ô belle cheval de mer aux stries de chromes…’
Voilà ce que je vous rapporte
De ma plongée sous-marine
Un hippocampe hagard
Venant se confier
À mon regard étonné !
Dans les courses de biais, des paroles déballent
les désirs en cales des joutes de frissons,
estompant la passion que tapissaient mon homme,
tel l'été rayonne dans notre hiver sans froid.
De mes mannes d’éclats leurs coquilles s’emballent
contant de leurs râles, sans gestes cajoleurs,
les flots de leurs lueurs, rompant mon monotone.
L’âpre envie ne donne ni remords ni regrets,
leurs tours sur mes reflets se jettent dans les flammes
d’un chant tel un charme endormirait le temps
de ces jours longs traînant l’impact de tout affect
sur ma peau secrète d’un atoll de prières,
où mes dessous suggèrent, aux trames de l’amour,
cette intrépide cours sous les combats de fier
aux dards des yeux éclairs par promesses d’effets,
fondants quand je défais mes dentelles d’échos,
s’échappant dans les sceaux du cachet de mon col,
où mes côtes aux sols, à sa pince s’armant,
je serre cet amant mon destin fataliste,
seule en haut de la liste d’un crabe violoniste...
Voici après les chevaux,
En pleine plage de repos,
Ce que m’a raconté,
L’air désabusé,
Un crabe bleu aux pinces rouges !
De plus, en repartant, perdu dans mes repères,
pensant aux crustacés, l’océan hippodrome,
je failli perdre sang sur une ortie de mer,
quand d’un réflexe né j’évitais le leucome.
‘Où me suis-je échu ?’,l’entendis-je nerveux,
en tournant de l’ocelle à bout de rhopalie,
se sentait-il déchu de ses coraux de feux ?
J’entendis cet appel : ‘où est ma physalie ?’!
Droit sortit des couleurs d’un élan fantastique,
je vis vibrer sa belle, sur des vagues géantes,
tel un hydromoteur sur ressorts pneumatiques !
Dans les reflets du vent, sauveuse de son sort,
elle le prit contre elle, alors remerciant
quand de ses filaments, elle fondit dans l’aurore.
Quoi ?!
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Pensez donc ! Je suis coi ! Mais que se passe t-il !
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Un plongeon trop profond ? Un son sourd se répète
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Quelconque que ce soit je suis là sur cette île
-------.....wheke !.....-------.....wheke !.....-------
Puis longeant son lagon je vois une silhouette
-------.....-------.....wheke !.....-------.....wheke !.....
des dreadlocks bleus ? Un corps né filiforme ?
.....wheke !.....wheke !.....wheke !.....wheke !
Il semblait un être, je ne suis plus sur, lÃ
.....wheke !.....wheke !.....wheke !
Ça grandit dans les cieux ! Cela devient hors norme !
.....wheke !.....wheke !.....wheke !
Nan ! ça fait quinze mètres ! Sa tête secoue dix bras !
.....wheke !.....wheke !.....wheke !
Pourquoi toujours ce mot ? Regards à droite à gauche,
.....wheke !.....wheke !
Ma peur aux décibels reste inerte et stoïque !
wheke !.....wheke !
Ce cri plus en plus haut…pourquoi cette débauche !
Sarclant son regard fou je vis ses sentiments !
Son cœur grand cherche celle qui lui est harmonique !
Quand dans un clin d‘œil zooou plongea dans l’océan !
mais c'est quoi cet endroit de foouus !!!
où est-ce moi ?
j'ai pas pris mon portable
et je reconnais plus la plage...
Encore ce bruit qui raisonne !
Ah, voilà un vrai être humain !
il sort de cette densité de feuilles...
ho là ! je me demande si
c'est mieux !
je fais quoi
en tout cas je saute pas dans l'eau !
quoi il parle ? il m'appelle ? kes ki dit ?
je l'apostrophe même pas,
ses guillemets étaient déjà ouverts :
‘Masse désarchivée aux conflits mes neurones,
là où s’évapore, turgescents mille abîmes,
l’esprit désactivé des variances en clones
des carrefours sans bords ni regards au bitume.
À travers les haillons de mon cœur identique
Cent fois est mort la nuit le jour sans foi n’est plus
Le temps fut un brouillon sur des questions en toc
Quand d’une fois de plus des nuits des jours je vis
Virage clandestin, d’où j’en devins mirage,
le sort en dessine, par instinct passager,
mes choix entre les mains de ce qui m’envisage.
Les flots sur le radeau de mes pensées au large,
Pour m’emmener à dos sur une île de barge,
m’ont fait solitaire de jours sans plus d’hier
De mon amour sans crue, l'intense en est égal,
mon corps lui tient tête, pressant dans ses fissures
cette écume à la mue d’une rosée bien pâle
de mon cœur qu’affrète cette île qui m’emmure.’
Me parlait il à moi ? Au fur qu’il avançait,
il en devint géant ! Et pourquoi je suffoque ?!
Ma peau bleuit ! Ma voix n’est plus que longs sifflets !
Quelle folie ! Je sens le sable qui me bloque !
‘Dis as-tu vu wheke ? Le pauvre il l’a perdue !
Moi je l’ai vue passée, elle n’en pouvait plus !
Ah ! Quand un navire viendra donc me sauver !’
Mon souffle de faiblir, il prit mon nez denté,
pendant qu’il me parlait, me roulant jusqu’au bain
de l’océan, j’étais devenu un dauphin !

Quelle rencontre étonnante !
Débuté par poeteric, août 19 2009 01:52
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Posté 19 août 2009 - 01:52