Du fond des tubes d’Amélie Nothomb, pardon,
Dans la complexité des sens aux douleurs acerbes,
Deux feuilles de chênes cachant mes yeux
Des plaintes suintantes à tous mes carrefours
Des corps griffés par écrans interposés
Je débute ma descente aux aveugles perdus,
A tâtons, en solitaire déviante des sentes
Les cynips courent sur ma peau
Et ma dépouille se boursoufle de saisons déchues,
Chaque jour retient une lune tranchante
Qui jamais ne se forme en rondeur rassurante,
À l’enfance perdue ou les beautés s’étiolent
Aux dissemblables raisons à jamais éperdues
On se regarde en dormant loin du val,
Retiré des piscines turquoises des bords de mer
Des balbutiements de mouvements coordonnés
Ça sent la fin des mondes enfantins
Ou les mots sont les mêmes dans toutes les langues
Et cette sensation de se perdre dans l’adulte ère
A déjà le goût des morts certaines,
L’amour en succédané de jeunesses immobiles
Aux amitiés si vite percées d’ennuis
On attend en labyrinthes vitaux
Que les tubes se remplissent d’images fissure
Ou la douceur de cartes postales vierges
Figerait sur les rétines passives
Les images d’origines aux mots invisibles.

Du fond des tubes...
Débuté par overton, août 24 2009 12:46
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