
Sinistre nuit
#1
Posté 24 août 2009 - 09:39
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
#2
Posté 24 août 2009 - 10:06
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
Tu te fais experte en la manière Clari
La dualité est bien présente le sujet est bon. Bravo !
PierreJ.
#3
Posté 24 août 2009 - 10:08
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
Dis tu n'es pas bien gaie ce soir
T'as peur de quoi ?
Ais donc confiance en toi!
Imagine un dragon
que t'apprivoise
Et toi tu manies
L'épee en douceur
Les dragons sont parfois
De gros bébés incompris
Allez bisous la clari
#4
Posté 25 août 2009 - 12:15
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
J'espère en tout cas que ce n'est pas autobiographique malgré la beauté et l'expertise du poème ..
#5
Posté 25 août 2009 - 12:23
il paraît que les mots exorcisent..
#6
Posté 25 août 2009 - 02:44
#7
Posté 25 août 2009 - 08:26
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
Magnifique : un rythme hypnotique; ça, c'est de la sacrée poésie !
Bravo, clari.
Bye bye.
PL
#8
Posté 25 août 2009 - 09:07
Intrigué par l'atmosphère et séduit par la beauté de tes vers.La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
Amitiés.
#9
Posté 25 août 2009 - 09:44
La distance se crée enfin...
#10
Posté 25 août 2009 - 01:40
Alors, on redevient enfant, on fait des cauchemars et on se réveille groggy. L'atmosphère de ton poème est à la manière de Allan Edgar Poe, intriguant , à la limite hystèrique. Cela me rapelle la première fois qu'un marteau piqueur travaillaitb à coté de chez moi.J'avais à peine 10ans. c'était cauchemardesque.
salut à toi et bonne journée
MAMADOU
#11
Posté 25 août 2009 - 01:50
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
Pantoum, premier et dernier vers identitques, deux sujets traités en parallèle ( l'un descriptif, l'autre sentimental ), c'est bien Clari, on y croit
#12
Posté 25 août 2009 - 04:29
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
A la première lecture j'ai eu du mal à m'immiscer dans cet univers pesant qui s'évapore de ton poème.
Puis le rideau se levé et j'ai peu affin te lire.
Triste et beau comme la réalité.
Amitiés
Y e f i
#13
Posté 25 août 2009 - 04:35
t'en fais pas, c'est toujours le cas avec Clari, mais faut y croireA la première lecture j'ai eu du mal à m'immiscer dans cet univers pesant qui s'évapore de ton poème.
Puis le rideau se levé et j'ai peu affin te lire.
Triste et beau comme la réalité.
Amitiés
Y e f i
#14
Posté 25 août 2009 - 05:04
#15
Posté 25 août 2009 - 08:06
A RELIRE
#16
Posté 25 août 2009 - 09:03
BONSOIR CLARI
A RELIRE
Bonsoir Sympathique!
#17
Posté 25 août 2009 - 09:13
Un pantoum tragique jusque dans ses sonorités.
#18
Invité_Lou'_*
Posté 25 août 2009 - 10:51
La nuit se couche sur mon coeur,
Le rossignol hurle ses trilles,
Elle me vole tout bonheur,
Trouant le silence et ses grilles.
Le rossignol hurle ses trilles,
Dedans m'étouffe la chaleur,
Trouant le silence et ses grilles,
Elle me couvre de moiteur.
Dedans m'étouffe la chaleur,
L'oiseau se tait, la lune brille,
Elle me couvre de moiteur,
Les étoiles nues pétillent.
L'oiseau se tait, la lune brille,
Il va venir l'homme frayeur,
Les étoiles nues pétillent,
Percer mon ventre et sa douceur.
Il va venir l'homme frayeur,
La hulotte grise houspille,
Percer mon ventre et sa douceur,
La musaraigne qui frétille.
La hulotte grise houspille,
Je suis enfant, triste malheur,
La musaraigne qui frétille,
La nuit se couche sur mon coeur.
suis venue le relire avant d'aller faire dodo où je vais botter le cul de l'homme frayeur
#19
Posté 26 août 2009 - 11:30
suis venue le relire avant d'aller faire dodo où je vais botter le cul de l'homme frayeur
C'est tout ce qu'il mérite. Merci Lou!
Bravo !
Un pantoum tragique jusque dans ses sonorités.
J'ai essayé de le rendre étouffant et sombre.
Merci de ton com en plein dans le mille!