Aussi innocent que le cœur d’un bébé
Je t’observais, se rafraichir avec gaieté,
Sous l’eau d’une pluie fine d’été,
S’écoulant le long de ton corps parfumé,
Pour apaiser un désir en toi, enflammé.
Tu passais tes jolies mains sur tes cheveux,
En espérant revoir les étoiles sur le ciel bleu,
Se dissimilaient derrière des nuages passagers,
Pour recevoir les nouvelles d’un messager.
Je te vois joyeuse avec le corps mouillé
De cette eau limpide, qui te caresse,
Elle baissait ta fièvre, et rend ton esprit soulagé
Par cette douceur, qui chassait ta paresse.
Qu’il est doux, ce vent qui ramenait vers moi,
Ton odeur comparable à celui du jasmin,
Augmentait souvent ma confiance et ma foi,
Pour signifier à ma souffrance sa fin.
Aussi innocent que le cœur d’un bébé,
Tu laissais ton sourire, embellir ton visage,
En éclairant par ta poitrine bombée
Le chemin, qui rendra l’âme de son voyage.
Aussi pur que le nectar ramené par les anges,
Ton sang répandait sa sève dans mes veines,
Pour vaincre la lassitude et réalisait mon songe,
A l’abri de la défiance mon âme sera sereine.
Dad Allaoua
