Symphonie délicate que sont mes erreurs
En ton cœur retroussé,
Ajuste la note à la hauteur du mépris
De ta main sur ma trogne.
Un rien de silence et la nuit sur moi sombre,
L'herbe noire déjà humide m'allonge de baisers
Sordide comme l'attente de l'envie retrouvée,
Épris de l'inconnu et mon corps décombres.
Je ne trouve plus le plaisir de la chair que
Dans la putréfaction de nos corps enlacé,
Lassé du sort de nos carcasses mal aimé et
De nos yeux vide d'où flambent le désir belliqueux.
La lune en sourire se rit de moi et mes vices,
A contempler l'airain de ses épaules, j'oublie
Tant la nuit que le jour qu'un rien m'anéantit
La passion dans un soupir ,le temps en abysse.
Ma peau en cendre sous ses baisers assoiffé
Je m'effeuille dans des délires déliés de sens,
Consumer l'idée de pouvoir l'aimer m'encense,
Appétit à pendre sur l'incertain du chevet.
Quelques accords sur le désaccord des remords
Du au plaisir ardent,
Les fausses notes sans joies me font finalement avouer
Qu'heureux je ne suis pas.

De l'art d'excuser sa spontanéité.
#1
Posté 25 août 2009 - 12:46
#2
Posté 25 août 2009 - 12:57

Texte envoûtant néanmoins!
#3
Posté 25 août 2009 - 01:18
Ca brule, ca brule !! Où sont donc les pompiers ???Symphonie délicate que sont mes erreurs
En ton cœur retroussé,
Ajuste la note à la hauteur du mépris
De ta main sur ma trogne.
Un rien de silence et la nuit sur moi sombre,
L'herbe noire déjà humide m'allonge de baisers
Sordide comme l'attente de l'envie retrouvée,
Épris de l'inconnu et mon corps décombres.
Je ne trouve plus le plaisir de la chair que
Dans la putréfaction de nos corps enlacé,
Lassé du sort de nos carcasses mal aimé et
De nos yeux vide d'où flambent le désir belliqueux.
La lune en sourire se rit de moi et mes vices,
A contempler l'airain de ses épaules, j'oublie
Tant la nuit que le jour qu'un rien m'anéantit
La passion dans un soupir ,le temps en abysse.
Ma peau en cendre sous ses baisers assoiffé
Je m'effeuille dans des délires déliés de sens,
Consumer l'idée de pouvoir l'aimer m'encense,
Appétit à pendre sur l'incertain du chevet.
Quelques accords sur le désaccord des remords
Du au plaisir ardent,
Les fausses notes sans joies me font finalement avouer
Qu'heureux je ne suis pas.

#4
Posté 25 août 2009 - 02:01

#5
Posté 25 août 2009 - 03:59
Dans la putréfaction de nos corps enlacé
#6
Posté 25 août 2009 - 06:24
Amicalement
Atoll
#7
Posté 25 août 2009 - 07:54
beau comme le plaisir de la chair en appel et pas d'échappatoire