
Je pleurais quelquefois devant tant de beauté,
L’âme et le cœur étreints devant le velouté
Du satin de sa peau car la magnificence
Des roses la nimbant illustrait sa puissance.
Les marches portaient sur leur dos arrondi
Une langue de feu du soleil du midi,
Qui semblait indiquer d’une façon habile,
Par une flèche d’or, un tracé très mobile.
Ce trait me propulsait dans le bleu firmament
Où le rai du soleil formait un filament.
Ses pieds fins déchaussés, sur un plateau agreste,
Étaient couverts de fleurs d’une grâce céleste.
J’ai voulu bien souvent, en fixant ses contours,
Me cacher de son corps, dans les plis des atours,
Pour écouter son cœur et entendre l’haleine
De sa bouche sortant, comme vent dans la plaine.
Si minuscule, enfin, à l’abri de ce monde,
L’on m’aurait oublié, car à nouveau féconde
Cette envie apaisée, adoucissant mes maux,
M’offrirait le salut à ces fonds baptismaux.