
s'envoler un beau jour comme dans un rêve.
Débuté par ELYSE, sept. 05 2009 09:42
7 réponses à ce sujet
#1
Posté 05 septembre 2009 - 09:42
Le jour mourait déjà , le vent courbait les plantes,
Le ciel bleu se marbrait du pommelé vermeil
De ces nuages ronds et d’étoiles tremblantes,
Quand dans la chaude nuit j’entrais dans le sommeil.
Une lune argentine créait des féeries
Sur le ruban du Rhône, luisant tel diamant.
Je le voyais, filant avec ses pierreries,
De mon lit s’envolant dans le noir firmament.
Je survolais des bois de nocturne paresse,
Figés comme un tableau, et des près ondoyants
Comme si une main tendrement les caresse
Et des ruisseaux d’argent où il fait bon baigner.
J’oubliais la douleur dans ce beau prismatique
De souffrance calmée par l’aiguille d’acier,
Et je plongeais doucement dans un vert aquatique,
Oubliant ce mal lent aux dents de carnassier.
Mes pensées et mon corps, dont le faîte est mon âme,
Pouvaient se libérer de ce bourdonnement
Des machines scandant la vacillante flamme
De ces heures écourtant mon sort confusément.
Je ne voudrai laisser un jour, tête première,
Cette vie que j’aimais, mais ma vitalité
Déprimant chaque jour effaçait la lumière
de la foi qui parlait de l’immortalité.
Le ciel bleu se marbrait du pommelé vermeil
De ces nuages ronds et d’étoiles tremblantes,
Quand dans la chaude nuit j’entrais dans le sommeil.
Une lune argentine créait des féeries
Sur le ruban du Rhône, luisant tel diamant.
Je le voyais, filant avec ses pierreries,
De mon lit s’envolant dans le noir firmament.
Je survolais des bois de nocturne paresse,
Figés comme un tableau, et des près ondoyants
Comme si une main tendrement les caresse
Et des ruisseaux d’argent où il fait bon baigner.
J’oubliais la douleur dans ce beau prismatique
De souffrance calmée par l’aiguille d’acier,
Et je plongeais doucement dans un vert aquatique,
Oubliant ce mal lent aux dents de carnassier.
Mes pensées et mon corps, dont le faîte est mon âme,
Pouvaient se libérer de ce bourdonnement
Des machines scandant la vacillante flamme
De ces heures écourtant mon sort confusément.
Je ne voudrai laisser un jour, tête première,
Cette vie que j’aimais, mais ma vitalité
Déprimant chaque jour effaçait la lumière
de la foi qui parlait de l’immortalité.
#2
Posté 05 septembre 2009 - 10:20
Poignant.
#3
Posté 05 septembre 2009 - 10:29
vécu !
#4
Posté 05 septembre 2009 - 10:45
re-bonjour Lyse Oui poignant... Ecriture enluminée. (je préfèrerai: Le vent courbait les plaines...) Byebise
#5
Posté 05 septembre 2009 - 11:21
Entre résistance et acceptation, l'abandon a parfois des charmes apaisants et lénifiants. La preuve.
#6
Posté 05 septembre 2009 - 08:34
re-bonjour Lyse Oui poignant... Ecriture enluminée. (je préfèrerai: Le vent courbait les plaines...) Byebise
oui mais alors plaine ne rimerait pas avec tremblantes... j'ai essayé de rimer du mieux que j'ai pu.
#7
Posté 05 septembre 2009 - 09:54
Beaucoup d'émotion à ta lecture, merci.
Amitiés.
Esther
Amitiés.
Esther
#8
Posté 05 septembre 2009 - 11:25
...
J’oubliais la douleur dans ce beau prismatique
De souffrance calmée par l’aiguille d’acier,
Et je plongeais doucement dans un vert aquatique,
Oubliant ce mal lent aux dents de carnassier.
...
tu sais déjà ce que je pense de ça :
que du beau
comme de toi...
bises
Paname