
Notes pour un feu follet
#1
Posté 07 septembre 2009 - 11:14
On dirait que j'ai accroché mon coeur à ma montre car il saigne à chaque heure qui passe. C'est parce que je ne vous vois pas. Comment vous êtes-vous habillée aujourd'hui ? Je voudrais déja vous deviner assise, couchée. Vos cheveux sur l'oreiller. Parlez-moi, parlez-vous de moi ? C'est parce que je parle de vous. Je fume des cigarillos à trente centimes d'euros la pièce. Vous m'aimez ? Parce que je vous aime. Pensez à moi, je pense à vous. Pensez à moi tout le temps. Regrettez de ne pas m'avoir connu plus tôt. Moi, je regrette. On se trouvera, c'est certain. Moi, à la table d'un café buvant un martini, vous marchant, pourquoi pas sortant d'un bus, en vous recoiffant. Nos regards se croiseront. Je dirais "C'est elle", vous direz "C'est lui". Je me léverais de mon siège, je vous demanderais de vous asseoir. Nous parlerons. Nous parlerons en nous plongeant les yeux dans les yeux. Certainement, on jouera de la musique. Une musique que vous aimez. Puis vous devriez partir car vous auriez un rendez-vous, alors je vous saisirerai le poignet pour vous embrasser. Vous me donnerez votre adresse et je vous attendrais tous les soirs devant chez vous à dix heures du soir précises en fumant un cigarillo à trente centimes d'euros la pièce. Je ne serais jamais ennuyant, je ne vous brutaliserais pas. Je ne serais pas non plus jaloux. Vous pourriez parfaitement voir d'autres hommes, mais en me regrettant. Je ne vous demanderais rien mais je ne vous offrirais jamais rien. En revanche, je vous écrirais beaucoup. Je vous mettrais à nu, tel que vous êtes, tel que je saurais faire, tel que je vous aimerais, et j'aimerais tout en vous.
[...]
#2
Invité_leGangdesGermains_*
Posté 18 septembre 2009 - 01:14
Bonjour mon Général[...]
On dirait que j'ai accroché mon coeur à ma montre car il saigne à chaque heure qui passe. C'est parce que je ne vous vois pas. Comment vous êtes-vous habillée aujourd'hui ? Je voudrais déja vous deviner assise, couchée. Vos cheveux sur l'oreiller. Parlez-moi, parlez-vous de moi ? C'est parce que je parle de vous. Je fume des cigarillos à trente centimes d'euros la pièce. Vous m'aimez ? Parce que je vous aime. Pensez à moi, je pense à vous. Pensez à moi tout le temps. Regrettez de ne pas m'avoir connu plus tôt. Moi, je regrette. On se trouvera, c'est certain. Moi, à la table d'un café buvant un martini, vous marchant, pourquoi pas sortant d'un bus, en vous recoiffant. Nos regards se croiseront. Je dirais "C'est elle", vous direz "C'est lui". Je me léverais de mon siège, je vous demanderais de vous asseoir. Nous parlerons. Nous parlerons en nous plongeant les yeux dans les yeux. Certainement, on jouera de la musique. Une musique que vous aimez. Puis vous devriez partir car vous auriez un rendez-vous, alors je vous saisirerai le poignet pour vous embrasser. Vous me donnerez votre adresse et je vous attendrais tous les soirs devant chez vous à dix heures du soir précises en fumant un cigarillo à trente centimes d'euros la pièce. Je ne serais jamais ennuyant, je ne vous brutaliserais pas. Je ne serais pas non plus jaloux. Vous pourriez parfaitement voir d'autres hommes, mais en me regrettant. Je ne vous demanderais rien mais je ne vous offrirais jamais rien. En revanche, je vous écrirais beaucoup. Je vous mettrais à nu, tel que vous êtes, tel que je saurais faire, tel que je vous aimerais, et j'aimerais tout en vous.
[...]
votre texte est bon, un peu dans le sillage de Marc o, qui a quitté le navire pour un site " libertin " m'a-t-il confessé
#3
Invité_leGangdesGermains_*
Posté 21 septembre 2009 - 02:33
moi itou, chère Semha (décidément, c'est l'entente cordialeJ'aime bien aussi cette logorrhée savamment désordonnée ...
Belle journée,
Semha

Marc-o doit savoir qu'à tout moment il peut revenir au bercail, notre prodigue poète, nous ne lui tenons nulle rigueur contre cette défection d'ordre "érotique"
Bien à vous,
bien à lui,
amykaalement
#4
Invité_leGangdesGermains_*
Posté 21 septembre 2009 - 03:36
c'est vrai, Marc O nous manque, et pas qu'à la télévisionmoi itou, chère Semha (décidément, c'est l'entente cordiale
)
Marc-o doit savoir qu'à tout moment il peut revenir au bercail, notre prodigue poète, nous ne lui tenons nulle rigueur contre cette défection d'ordre "érotique"
Bien à vous,
bien à lui,
amykaalement
pourquoi n'écrit-il plus ?
est-il en manque d'inspiration ?