
Tomber
#1
Posté 12 septembre 2009 - 11:23
Ni cils qui battent de l'aile
Ni bouche avide de sens
Cette fois, je reste lÃ
En choc d'âne cyclique
Qui rue dans son brancard
Je fermerai plutôt les yeux
Pour sentir cette âme blanchie
Toiser les salles combles
Pleurer les lames enragées
Céder au barrage moutier
Tomber, aussi bas que le sol qui se penche
Toucher du doigt le ciel de mes avalanches
Il n'y a rien à envier
Aux sommets enneigés
#2
Posté 13 septembre 2009 - 09:34
Ca c'est envoyé...

#3
Posté 13 septembre 2009 - 01:23
Et toc!
Ca c'est envoyé...

#4
Posté 13 septembre 2009 - 04:05
Cette fois, je ne bougerai pas
Ni cils qui battent de l'aile
Ni bouche avide de sens
Cette fois, je reste là
En choc d'âne cyclique
Qui rue dans son brancard
Je fermerai plutôt les yeux
Pour sentir cette âme blanchie
Toiser les salles combles
Pleurer les lames enragées
Céder au barrage moutier
Tomber, aussi bas que le sol qui se penche
Toucher du doigt le ciel de mes avalanches
Il n'y a rien à envier
Aux sommets enneigés
Chère Dame Ned qui se sauve,
Qui bien tombe (je n'en "baîlle jove")!
Notre plus grand mouvement,
D'humeur et de lyrisme
N'est il (chut !) vers d'immobilisme,
Au merveilleux combat de son firmament ?
#5
Posté 13 septembre 2009 - 05:27
Merci encore Chevalier,
vos commentaires sont des perles semées
au gré des plaisirs poétiques partagés
Je suis émue dans recevoir une quotité

#6
Posté 13 septembre 2009 - 05:42
Cesser le combat est parfois plus difficile encore que de se leurrer de la magnificence de ses sommets.
Merci encore Chevalier,
vos commentaires sont des perles semées
au gré des plaisirs poétiques partagés
Je suis émue dans recevoir une quotité


