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Rencontre Autour De La Poésie Contemporaine


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10 réponses à ce sujet

#1 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 16 août 2007 - 10:31



Du 19 au 26 août 2007, les 16èmes Lectures sous l'Arbre organisées par Cheyne Editeur - spécialisé en poésie - avec la collaboration de partenaires locaux, régionaux et nationaux. Une semaine de manifestations poétiques autour de lectures, rencontres, musique, spectacles, repas, promenades littéraires, animations pour les jeunes poètes, expositions, au Chambon-sur-Lignon (Haute-Loire) au lieu-dit Cheyne. Avec la participation de Denis Podalydès, Jean-Pierre Siméon, Jean-François Manier, Francis Ricard, Jean-Claude Dubois, Linda Maria Baros etc. Programme important. Pour de plus amples renseignements :
www.lectures-sous-larbre.com ou tel : 04-71-59-76-46



#2 Ariel

Ariel

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Posté 16 août 2007 - 10:47

Eeeeh bah !! ..... j'espère qu'il y aura pas trop de suif avec l'original.

#3 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 16 août 2007 - 12:03

Eeeeh bah !! ..... j'espère qu'il y aura pas trop de suif avec l'original.


C’est " étudié pour ..." sinon je n’aurais pas mis le lien, CQFD. Tu fais preuve là de bien mauvais esprit. Une plaquette informative n’est pas un texte poétique et il m’est permis de le retranscrire ainsi. Merci de ton commentaire, je n’en attendais pas moins.



#4 Ariel

Ariel

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Posté 16 août 2007 - 02:08

Défaut de transmission,
voire de perception.

Pas grave ....

#5 F?lice

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Posté 16 août 2007 - 03:22

Mince... c'est hyper loin, le chambon...

Au passage, et puisqu'on parle de nos lectures, je dépose ici un petit extrait, puisque Siméon sera de la partie et que j'ai adoré lire son STABAT MATER FURIOSA :

« Je suis celle qui refuse de comprendre
je suis celle qui ne veut pas comprendre et
qui implore
et si j'implore ne riez pas
pas de haussements d'épaule pas
de murmures
et pas de prétextes les yeux baissés
pour éviter ma voix
mon émotion n'est pas un chien que je promène
un petit chien-chien que je cajole et promène
mon émotion est noire et lourde
elle a le poids de la hache et
le tranchant du silex
et si je prie c'est sans dieux
si je prie c'est comme quand on dit : je vous en prie
c'est la vie que je prie
je vous en prie la vie et
je ne sais pas de quoi je la prie mais
je sais que la prière est lourde et noire
qu'elle n'appelle pas ne commente pas n'apure pas les comptes
elle viendra
ma prière un moment seulement s'il vous plaît
toi mon garçon écoute laisse laisse
jeux leçons et chansons
si tu en as le privilège
écoute reste ici debout
dans le pré carré d'ombre et de silence qui peut nous tenir lieu de parloir
tant pis pour toi tu es né tu es de ce monde
tu sauras
tu ne peux échapper à ma prière noire
toi mon père approche
regarde-moi ose me regarder en face
je suis celle qui essaie de ne pas comprendre
de ne pas te comprendre de ne pas entendre tes raisons
je hais tes raisons je fais silence sur tes raisons
ah oui nous avons marché dans la brume des champs dans l'aurore chahutée des villes
ma main dans ta grande main qui me voulait tienne et douce et hardie et
neuve et affamée et convaincue de ton désir d'être mon père
soit ! mais cela ne compte pas ne pèse plus
écoute et ose regarder mes yeux
toi mon frère
est-il possible que tu me ressembles
est-il possible croyable admissible
que tu portes un peu de mon geste dans tes mains quand tu égorges
et que mon visage dans ton visage se penche
sur la boue écarlate et le cadavre démembré
à travers toi je serais donc sœur de la chiennerie
guerriers tueurs éventreurs tortionnaires mercenaires soudards miliciens égorgeurs reîtres combattants assassins troupiers bourreaux soldats violeurs massacreurs chiennerie en tout genre veulerie
je n'en finirais pas d'énoncer
les galops du cheval sur la poitrine de la terre
je suis sœur à travers toi des chiens qui forniquent
sur le ventre blanc des amoureuses filles aux hanches
neuves et femmes vieilles du dernier soir
ici mon frère que tu entendes !
et toi qui passes en traînant la jambe
je ne demande pas la cause de tes pas qui usent le
trottoir
je ne veux ni sourire ni salut
ni l'heure ni l'épaule où m'appuyer
ni qu'on me parle je sais tout ce qu'on peut dire
quand on est un honnête passant qui traîne la jambe
dans la rue du jour ordinaire brutal et mou
brutal parce que mou comme l'abandon comme
l'édredon molasse des regrets
toi aussi écoute
je n'ai pas de patience c'est tout de suite
quiconque passe qu'il m'écoute c'est ainsi
je parlerai comme ça vient
j'implorerai
mesquine piteuse hargneuse
je ferai la pleureuse hideuse
j'y mettrai tout le pathétique drame et tragédie
et le sang à la cerne des mots comme un Rimmel après
les pleurs
dégoulinant dégoûtant
j'appuierai le trait oh mais au fait
je n'ai pas inventé le drame oh mon dieu le drame
ni la tragédie ah la tragédie
et le trait de l'épouvante et du dégoût
il est épais assez dans la chair des hommes et
je n'y suis pour rien
ma prière voilà comment commence ma prière
j'aime que le matin blanc pèse à la vitre et l'on tue ici
j'aime qu'un enfant courant dans l'herbe haute vienne
à cogner sa joue à mes paumes et l'on tue ici
j'aime qu'un homme se plaise à mes seines et que sa
poitrine soit un bateau qui porte dans la nuit et l'on tue
ici
j'aime qu'on bavarde à la porte du boulanger quand
il n'y a d'autre souci que le bleu du ciel étendu sous
la théorie des nuages et l'on tue ici
j'aime qu'à quelques-uns on s'ennuie paisiblement à
observer le vent dormir sur les toits de la ville et l'on
tue ici
j'aime qu'on bâtisse une fleur pour la fleur dans le
loisir insipide du jardin et l'on tue ici
j'aime que la pierre roule dans la rivière et que cela
fasse un bruit de clarinette et l'on tue ici
j'aime que les heures ne soient que le temps qui passe
pour faire les heures et l'on tue ici encore
et voilà comment continue ma prière
êtes-vous là encore êtes-vous là mangeurs d'ombre
je crache
je crache sur l'homme de
l'homme de guerre
je crache sur le guerrier de la prochaine
de la prochaine guerre
qui joue aujourd'hui avec son ours en peluche les
ailes des mouches et
la poudre rouge et bleue des papillons
je crache sur l'esprit de guerre qui pense et prévoit la
douleur
je crache sur celui qui pétrit la pâte de la guerre
et embrasse son sommeil quand on cuit la mort au
four de la guerre
je crache sui le ruisseau de sang qui tombe des doigts
du vainqueur
comme un mouchoir qui par mégarde tombe au caniveau
je crache sur celui qui fait d'un corps de femme une
chair ouverte
une chair bleue qui était blanche
couverte de guêpes qui était faite pour le baiser
déchirée qui était comme une soie pour le soleil
je crache sur la haine et la nécessité de cracher sur la
haine
homme de guerre je te regarde
regarde-moi
je te dis regarde-moi
tu ne sauras pas qui je suis ni d'où je viens
je n'en ai plus la mémoire
plus de place pour la mémoire
mon esprit est tout entier occupé à forger les sentences
de ma colère
soudain si je veux comprendre tout de même
tout de même
je suis celle qui essaie de comprendre par la colère
comme la cascade comprend la roche par la colère
(...)
et puis le bruit est venu
un tremblement sourd et lointain sous la terre
et les feuilles ont tremblé aux arbres
et quelque chose a chanté faux soudain
dans la voix des rivières
et la neige molle et grasse défaite se prenait aux
cheveux
ça a duré des mois des années peut-être
un malaise douteux indistinct
quand le muscle du cœur fait entendre son effort
qui devrait se taire
et le bruit est venu par toute la terre
on a entendu le pas des hommes
et c'est un terrible symptôme n'est-ce pas !
on n'entend pas les pas de la foule le samedi
dans les villes sur les places publiques dans les marchés
on n'entend pas le pas d'un homme qui va à son travail
et quand un homme court vers ce qu'il aime c'est
son souffle qu'on entend
mais quand la foule des guerriers se met en chemin
c'est son pas d'abord qu'on entend
son pas qui martèle
oui les coups du marteau sur la terre
le pas qui frappe et qui dit je suis là je suis partout
et comme les bêtes qui sentent de très loin venir l'incendie
chacun sent monter en lui l'écho sourd de ce pas
pas d'histoires tout le monde sait cela
tout le monde
même l'enfant nouveau né en a la mémoire
le bruit du pas des hommes en guerre
on sait cela en naissant comme
on sait la voix de sa mère et
le bruissement des arbres et des astres
ah le petit tam-tam mou qu'elle fait la mort qui se prépare
dans le silence de vivre
j'étais femme jeune
et accordée heureuse à la nécessité simple de vivre
comme l'outre qui portait tous les vents d'Eole
et qui s'ouvrit sur le déchaînement des tempêtes
on a ouvert le sac de la guerre
et tous les bruits se sont rués sur nous
la toux rageuse des armes
les grondements claquements hurlements métalliques
grondements grincements rugissements claquements craquements
crissements
cris et plaintes hurlements et plaintes
pleurs et gémissements
souffles chuintements et sifflements
il me reste la voix
contre ce tumulte obscène
ma voix seule pour que tu l'entendes
toi qui fais les tumultes
ma voix qui te récuse et qui implore
je dirai tout pas de trêve
pour que ma voix porte aussi haut que ton tumulte
je dirai jusqu'au grincement des os
de la femme qu'on écarte pour le viol
et que ce bruit te serre les tempes
comme un remords inconciliable
(...)
à quoi bon n'est-ce pas ? à quoi bon
réciter encore ces images à quoi bon
répéter le malheur un mot le malheur fade un mot fade
le malheur
répéter le malheur répéter le malheur répéter le malheur
même ainsi répété
fade le malheur
(...)
je sais ce que tu penses homme de guerre
dis-le dis-le donc
que mon émotion est niaise
que mon émotion est émouvante
mais niaise
parce que la guerre n'est pas un sentiment
qu'il est juste que pleurent la mère et la fille mais
que ce n'est pas de ton ressort
qu'il faut bien que quelqu'un assume mal gré bon gré
le mécanisme tragique des effets et des causes
qu'il y a une contrainte
et qu'assumer la contrainte malgré soi
c'est cela le sérieux de la guerre
que cela à côté du malheur
je puis bien le comprendre
non eh bien non je ne comprends pas
je suis celle qui ne veut plus comprendre
parce que comprendre c'est déjà accepter
oui je venais pour comprendre
et j'ai compris que comprendre c'était trahir
je venais pour t'implorer
homme qui fait la guerre comme
le pommier fait ses pommes
et j'ai compris que t'implorer
c'était me soumettre à tes raisons
c'était me mettre à genoux pour ramasser les pommes
de l'arbre de la guerre
furieuse je suis
furieuse mère
furieuse fille
furieuse sœur
ma fureur est sans gestes sans coups sans cris
mais elle est implacable nette sans élan
et définitive voilà…»

Jaguar.

#6 Lé Clone

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Posté 16 août 2007 - 08:19

Mince... c'est hyper loin, le chambon...

Au passage, et puisqu'on parle de nos lectures, je dépose ici un petit extrait, puisque Siméon sera de la partie et que j'ai adoré lire son STABAT MATER FURIOSA :


Merci Félice de cet excellent extrait du Stabat Mater Furiosa de Siméon. On se laisse dégringoler en une avalanche de mots à cogner au cœur de l’impatience. Tourmente et fureur. On se retrouve à implorer.

…

Le Chambon… Je ne sais si tu en connais l’Histoire (probablement) mais dans la négative je t’invite à faire des recherches, tu devrais y trouver beaucoup de baume. A mettre au cœur.

…

Par ailleurs, puisque je parlais de Linda Maria Baros, d’origine roumaine, dans son dernier recueil publié par Cheyne éditeur 2006, " La maison en lames de rasoir ", Patricia Castex Menier qui en a fait la préface axe essentiellement son analyse sur l’architecture et l’équilibre de l’ouvrage. Elle écrit :

" S’il est un mot que je bannirais, en poésie, c’est bien celui de " recueil " : souvent employé comme synonyme de " livre de poèmes ", il ne voudrait signifier qu’un rassemblement de textes, décidé à un certain moment dans l’idée d’en faire un ouvrage, un peu justement comme on arrête une " cueillette " pour lier les fleurs en bouquet. […] Non, un livre de poésie se construit, avec une architecture significative, et un équilibre que menaceraient, feraient même s’écrouler, le déplacement, la suppression ou l’ajout d’un texte. […] "

Patricia Castex Menier nous suggère de commencer la lecture de l’ouvrage par la table des matières afin de s’assurer que tout va se trouver petit à petit en place : le seuil, la porte, le plancher, la table, la fenêtre, les murs et enfin la maison, avec des pièces, des objets insolites, des matériaux... le tout un peu inquiétant.

Linda Maria Baros a édifié son ouvrage comme on édifie une maison. Celle-ci s’habite peu à peu, au fur et à mesure de la construction de l’ouvrage. Construction mentale avec des thèmes insistants, comme ceux de l’enfermement ou de la peur. Tout cela en une sorte d’équilibre du langage, nous amenant jusqu’à la destruction ? inéluctable ? dès lors que l’ouvrage a été écrit … Sommes-nous habitants ou visiteurs.


Epilogue :

[…]

" Une maison qui se construit elle-même —

la solitude la maintient en équilibre

sur le poignet de ta main. "

Linda Maria Baros



#7 F?lice

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Posté 16 août 2007 - 10:05

D'avance, pardon (ou pas) à ceux qui n'aiment pas les tartines...

Le Stabat Mater Furiosa est un texte très, très fort, je trouve. Tout le texte est vertigineux, de par sa vision universelle et humaniste, mais surtout à cause de son rythme très construit. Et puis bon... il y a cette mater qui se tient là, debout... et moi, ça m'émeut. J'aimerai beaucoup ça... écouter Siméon le dire. Mais je pense que ça ne sera pas le cas au Chambon.

Le Chambon, justement... tu parles ici de son histoire. Je la connais bien, puisque ma famille a bénéficié de cette esprit de solidarité tout singulier dont les habitants ont fait preuve il y a quelques décennies. Le Chambon, Périgueux et compagnie, enfant, j'ai eu droit au pèlerinage là-bas. D'ailleurs, je recommande à qui veut de voir le film "la colline aux mille enfants". Je ne suis pas mécontente de lire le plus souvent possible, le nom de cet endroit... ici et là.

La notion de recueil : je suis trop jeune dans l'écriture pour y avoir pensé ne serait-ce qu'un instant. Je ne sais pas vraiment ce qu'est "un recueil". Un recueil comme une maison pensée et charpentée. Une maison que l'on habite ou que l'on visite. Je ne sais pas si nous sommes habitants ou visiteurs. Ou habités et visités... les quatre peut-être.

Isoler un texte... ne peut-on admirer une poutre ou un meuble dans la maison tout en les reconnaissant dans leur ensemble ? Cette histoire de recueil m'intrigue un peu. Je mets ici un petit lien... sur une répétition de piano. Parce qu'on y évoque la nécessité d'isoler les notes... pour entendre le lien qui existe entre chacune d'elles dans une oeuvre.

http://euroarabe.com/?p=31

Cette auteur roumaine semble tout à fait passionnante. Je vais me documenter.

Jaguar.

#8 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 17 août 2007 - 05:29

Siméon devrait intervenir pour faire des conférences autour de l’écriture et la lecture : " du poète au lecteur, quels chemins inventer ". C’est lui qui dirige avec Jean-Marie Barnaud la collection " Grands fonds " à Cheyne éditeur. Son Stabat Mater Furiosa (1999) est une œuvre magistrale, lue il y a plusieurs années, et tu m’as donné là l’envie de le relire, et plus… l’acheter. Il existe une sorte d’appropriation mentale progressive entre la lecture et l’achat.

…

Le Chambon-sur-Lignon, une magnifique histoire de solidarité et de résistance. Je suis précisément en train de lire les Actes du Colloque du Chambon-sur-Lignon (1992) édités par la Société d’Histoire de la Montagne sous la direction de Pierre Bolle : " Le Plateau Vivarais-Lignon : Accueil et Résistance 1939-1944 ". Ce sont des témoignages, des archives et des débats. Cela se lit comme de la littérature. Il faut juste un peu de temps car c’est un pavé de presque 700 pages.

Coté ciné, le plus connu, " La colline aux mille enfants " de Jean-Louis Lorenzi (passé dernièrement à la télé). Mais aussi " Les armes de l’esprit " documentaire de 1989 de Pierre Sauvage qui est né au Chambon durant les années noires de l'occupation nazie et du tristement célèbre gouvernement de Vichy. Né sous une fausse identité qu’il a gardée, Pierre Sauvage a ignoré jusque tard dans son adolescence aux USA qu’il était juif. Ses parents avaient voulu le protéger à sa naissance … et puis, par les circonstances imprévisibles de la vie, la bulle était restée telle, tel un équilibre fragile.

…

Merci pour le lien. Malheureusement, j’ai très peu de connaissances musicales ; une oreille, certes, mais pas l’oreille synthétique qu’il faudrait pour bien savoir isoler les notes, les identifier, les relier pour en faire une oeuvre ou la décomposer. Comme un refus de démonter un ensemble, voir ce qu'il a dans le ventre. Peut-être l’assommante manière que l’on avait de nous faire faire des dictées musicales au lycée. Je m’en sortais toujours avec un zéro de surdité, savamment entretenu. Cela me fait penser aux différentes approches d'apprentissage de la lecture. Lecture globale, lecture syllabique, mixte. Je suis, là, pour l’apprentissage syllabique qui me semble solliciter davantage l’esprit de synthèse.

Pour ce qui est de la poésie, son architecture etc. ce ne sont que des approches multiples et variées de lectures et écritures. Des faisceaux de lumièreS à travers mots, rien de rigide. Et si cet ouvrage se lit et se conseille ainsi dans la préface c’est parce que l'auteur l'a écrit ainsi, simplement. Le prochain ouvrage sera peut-être l’exact contraire. C’est passionnant d’être instable et en déséquilibre .... en poésie.





#9 F?lice

F?lice

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Posté 17 août 2007 - 09:21

[Le prochain ouvrage sera peut-être l’exact contraire.


Il me semble parfois que c'est précisément ce que l'écriture a de plus généreux...

Quant à la musique... encastrée dans la poésie (ou l'inverse), la connaissance et l'analyse ne viennent souvent qu'après l'élan intuitif qui mène à elle. Je ne sais pas... c'est une porte d'entrée, mais il y en a beaucoup d'autres.

Jaguar.

(je vais voir si je peux trouver ces 700 pages, je me réjouis de lire ça)

#10 Pseudo

Pseudo

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Posté 18 août 2007 - 01:13

Il est partout Denis polyhades.

#11 Lé Clone

Lé Clone

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Posté 18 août 2007 - 01:29

Il est partout Denis polyhades.



Salut Baptiste,

Oui, il est partout, et c'est plusieurs fois l'enfer