Le aiguilles égrènent les secondes de ma vie
Et une de plus qui passe à chaque fois
Sans que je ne puisse les freiner
Même avec toute la force qui m'habite
Les claques de la vie se succèdent aussi
Dans une grande frénésie endiablée
Sans que je ne puisse les contrôler
Pour les analyser avec sérénité
Mon esprit fou divague dangereusement
Dans le brouillard épais et acre
Sans que je puisse le dissiper
Par un souffle d'amour magnifique
Mes rêves immorales sentent le roussi
Dans ce qui devient un brasier intense
Sans que je ne puisse l'éteindre
Avec une eau pure et bénite des dieux
Mon âme devenue noire souffre le martyr
Dans ce monde rempli de beauté
Sans je ne puisse le comprendre
Avec une clairvoyance baigné de lumière douce
Mes souvenirs s'effacent avec fracas
Dans les gouffres de l'enfer brûlant
Sans que je ne puisse les retenir
Pour garder en mémoire leurs douceurs
Ma sensibilité mise à nue se dérobe sous mes pieds
Dans ces chemins tortueux remplis de vices
Sans que je ne puisse la protéger
De son armure argentée qui a volé en éclat
Enfin mon cœur de pierre ne sait plus où il en est
Dans ce fleuve de bonheur qui s'est asséché
Sans que je ne puisse en retrouver la source
Pour le refaire jaillir de sa source de tendresse

Sans que je ne puisse
Débuté par Atoll, sept. 29 2009 11:53
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#1
Posté 29 septembre 2009 - 11:53