A force de les voir dans des miroirs sans tain,
On finit par penser que dune autre planète,
Elles sont venues un jour modifier nos destins,
A grands coups de bonheurs, de chagrins et gamètes.
De champs de dominance en ravins de conquêtes,
Docéans de violence, en déserts dambition,
Elles ont de mers tranquilles asséché nos tempêtes
Et de jardins fleuris apaisé nos passions.
Et par rapport à elles, sans nous voir en image,
A vouloir être "soie", tout en se voulant autre,
Elles ont de nos passés balayé les usages,
Peignant nos certitudes, de céruse et de peautre.
En faisant de leurs ventres, des rivières domptées
Et en montant aux branches, des bois de connaissance,
dépassant le primaire par leur dualité,
Elles parfument le monde, en nouvelles fragrances.
Second pilier du ciel, aux mots de temps anciens,
Nanties de lautre sens à redonner du sens,
Dans dautres directions elles montrent un chemin,
Qui pour notre univers, est demain notre chance !
« le poète a toujours raison,
La femme est lavenir de lhomme ! »
moietmoi octobre 2009
(*deux mains ?)
d'aprés une toile de Iannis Nikou
"Women's world"
www.iannisnikou.gr