Ton vers s’est brisé comme un éclat d’obus
Durant cette terrible et drôle de guerre
A jamais mon pauvre Apollinaire
Te voilà mal en point et perdu
A un âge ou commence le début de l’automne
Couronne étoilée dont tu moquais tragédie
Ce léger sursis qui t’emmènera au paradis
Te voilà maintenant au chevet du dernier sérum
Et ce Max Jacob qui te présidait
Une mort dans une fontaine de jouvence
Une cynique étrangère va emporter ta prestance
Toi enfant de l’amour que poésie possédait
Tu voulais encore vivre quelques temps
Novembre opale emporta cette grâce prohibée
Tes écrits et rondeurs d’une mortelle surréalité
Tiré des mamelles d’un foudroyant venin testament

Brefs vers
Débuté par jorgezac, oct. 14 2009 04:59
2 réponses à ce sujet
#1
Posté 14 octobre 2009 - 04:59
#2
Posté 15 octobre 2009 - 05:51
Pas mal du tout. J'apprécie en connaisseur de cause.
Salut l'artiste!
Salut l'artiste!
#3
Posté 19 octobre 2009 - 05:35
euh c'est un peu trop dramatique là !
Mourir si jeune à 38 ans de la fameuse grippe espagnole?
Poète maudit?
Comme tu le dis "loudelatelier" c'est dramatique!
Amicalement
jorgezac