Il est des vents d'automne qui oublient la raison,
Qui invitent au voyage, le corps nu face au temps,
Et qui le met au pied de son indecision
Pour mieux le bousculer, voluptueusement.
Et l'interdit frissonne comme une vibration,
Foulant au pied l'acquis dans un parfum grisant.
Une chaleur étrange verse sa sensation
Sur un monde où les heures s'etaient mises en suspends.
Et l'univers entier bascule à l'unisson,
Le trouble chevillé à cet unique instant
Où le desir, plus fort, ne pourra du frisson
Empecher la venue, inexorablement
Baudelarme

L'interdit
Débuté par Baudelarme, nov. 01 2009 11:54
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