Dans un ciel bleu d’azur, des cumulus glissent,
Gros moutons qui du ciel en sont la barbe blanche.
Du haut du promontoire ou toujours ils se hissent,
La rivière plus bas les ignorent. Ils se penchent,
Pour mieux la regarder s’insinuer toujours,
Comme des serpentins dans la terre immobile.
Fascinés par ses courbes et gonflés par l’amour,
De son indifférence, ils froncent les sourcils !
Se peut il que vraiment jamais elle ne les voient
Eux qui pourtant en elle s’abîment chaque nuit ?
Se peut il que jamais elle n’entende leur voix,
Raisonner sur les berges ou elle se tient tapie ?
Eperdus et transis, la colère les gagnent.
Il virent alors au gris, des éclairs plein les yeux.
Ils pleurent à chaudes larmes… Le vent les accompagnent,
Quand la rivière enfin est touchée par l’aveu…
Baudelarme

L'aveu
Débuté par Baudelarme, nov. 09 2009 10:45
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