
Orbes
#1
Posté 12 novembre 2009 - 05:45
Au sable de ta peau s'échancre le désir,
Il nous tord, découverts, sous un feu de nadir,
Enchantons-nous, encor, des fêtes qui nous lient.
Si fine sous tes doigts, mes os se fluidifient,
Ton poids me courbe, nu et tente de m'enfouir
Dans un roc entaillé, à l'aube du jouir,
Les îles de nos voix blanchies s'édifient.
Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,
Ton rire ensevelit le noir et ses cercueils,
Te voilà désigné, par l'astre de la joie.
La lumière s'abouche au temps doux qui s'enfuit
Et tout est incendié, dans le jour qui me ploie,
Sous la vie et ses ors... Qui finiront en nuit.
#2
Posté 13 novembre 2009 - 10:49
Pays de chair à vif, aux orbes qui se plient,
Au sable de ta peau s'échancre le désir,
Il nous tord, découverts, sous un feu de nadir,
Enchantons-nous, encor, des fêtes qui nous lient.
Si fine sous tes doigts, mes os se fluidifient,
Ton poids me courbe, nu et tente de m'enfouir
Dans un roc entaillé, à l'aube du plaisir,
Les îles de nos voix blanchies s'édifient.
Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,
Ton rire ensevelit le noir et ses cercueils,
Te voilà désigné, par l'astre de la joie.
La lumière s'abouche au temps doux qui s'enfuit
Et tout est incendié, dans le jour qui me ploie,
Sous la vie et ses ors... Qui finiront en nuit.
C'est très beau Claricorne.
J'aime bien :"Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,"
Amitiés
jorgezac
#3
Posté 13 novembre 2009 - 11:20
C'est très beau Claricorne.
J'aime bien :"Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,"
Amitiés
jorgezac
Merci à toi.
C'est bon d'être lue par quelqu'un(e)...
#4
Posté 15 novembre 2009 - 11:52
Merci à toi.
C'est bon d'être lue par quelqu'un(e)...
Je rajoute un lecteur et un ravi !
Que voilà un beau sonnet Clari !
J'y retrouve enfouie cette façon nippone,
Dont tu t'es faite depuis longtemps, la championne,
Couverte de la forme qu'Erasme affectionnait tant,
Et que tu as maîtrisée là si parfaitement !
#5
Posté 16 novembre 2009 - 12:02
Je rajoute un lecteur et un ravi !
Que voilà un beau sonnet Clari !
J'y retrouve enfouie cette façon nippone,
Dont tu t'es faite depuis longtemps, la championne,
Couverte de la forme qu'Erasme affectionnait tant,
Et que tu as maîtrisée là si parfaitement !
Là , je pique un fard! Merci de t'être arrêté!
#6
Posté 16 novembre 2009 - 12:15
bisous...
#7
Posté 16 novembre 2009 - 06:44
je te lis en écoutant Moby, ça le fait...j'aime cette sensualité...
bisous...
Merci Dom!
De toute façon avec Moby ça le fait toujours!

#8
Posté 16 novembre 2009 - 07:42
Pays de chair à vif, aux orbes qui se plient,
Au sable de ta peau s'échancre le désir,
Il nous tord, découverts, sous un feu de nadir,
Enchantons-nous, encor, des fêtes qui nous lient.
Si fine sous tes doigts, mes os se fluidifient,
Ton poids me courbe, nu et tente de m'enfouir
Dans un roc entaillé, à l'aube du jouir,
Les îles de nos voix blanchies s'édifient.
Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,
Ton rire ensevelit le noir et ses cercueils,
Te voilà désigné, par l'astre de la joie.
La lumière s'abouche au temps doux qui s'enfuit
Et tout est incendié, dans le jour qui me ploie,
Sous la vie et ses ors... Qui finiront en nuit.
Bon clari
c'est pas mal.
je vois que tu apprends bien tes leçons de prosodie (sourire)
mais vois-tu la poésie, c'est pas juste des rimes (je dis pas ça pour toi la bonne élève qui connait ton Sorgel par coeur comme le premier de la classe, JL alias lalsaco, mais bon...)
Surtout ne le prends pas mal !
(rire)
#9
Posté 16 novembre 2009 - 08:30
Bon clari
c'est pas mal.
je vois que tu apprends bien tes leçons de prosodie (sourire)
mais vois-tu la poésie, c'est pas juste des rimes (je dis pas ça pour toi la bonne élève qui connait ton Sorgel par coeur comme le premier de la classe, JL alias lalsaco, mais bon...)
Surtout ne le prends pas mal !
(rire)
Je n'ai pas lu le Sorgel, je l'ai téléchargé mais pas encore potassé.
Je travaille sans dictionnaire de rimes.
Ce n'est jamais que mon cinquième sonnet.
Quant au premier de la classe, excuse-moi mais ce qu'il pond, actuellement, est facile et nauséabond.
J'essaie juste d'écrire de la poésie.
#10
Posté 16 novembre 2009 - 09:28
oui en effet clariJe n'ai pas le Sorgel, je l'ai téléchargé mais pas encore potassé.
Je travaille sans dictionnaire de rimes.
Ce n'est jamais que mon cinquième sonnet.
Quant au premier de la classe, excuse-moi mais ce qu'il pond est facile et nauséabond.
J'essaie juste d'écrire de la poésie.
ce que j'écris est nauséabond, ça choque les petites gens bien sous tous rapports, mais c'est bien écrit, conformément aux règles
toi ce que tu écris, c'est aseptisé et bancal
voilà l'alternative, à toi de choisir
Bon clari
c'est pas mal.
je vois que tu apprends bien tes leçons de prosodie (sourire)
mais vois-tu la poésie, c'est pas juste des rimes (je dis pas ça pour toi la bonne élève qui connait ton Sorgel par coeur comme le premier de la classe, JL alias lalsaco, mais bon...)
Surtout ne le prends pas mal !
(rire)
non surtout clari ne le prends pas mal !!!
loin de nous cette pensée
dis-toi simplement que tu es en constant apprentissage qui dure trente ans
#11
Posté 23 novembre 2009 - 08:36
Salut Clari, comme tu me l'as demandé, je me permets de te donner mon avis sur la forme de ton poème :Pays de chair à vif, aux orbes qui se plient,
Au sable de ta peau s'échancre le désir,
Il nous tord, découverts, sous un feu de nadir,
Enchantons-nous, encor, des fêtes qui nous lient.
Si fine sous tes doigts, mes os se fluidifient,
Ton poids me courbe, nu et tente de m'enfouir
Dans un roc entaillé, à l'aube du jouir,
Les îles de nos voix blanchies s'édifient.
Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,
Ton rire ensevelit le noir et ses cercueils,
Te voilà désigné, par l'astre de la joie.
La lumière s'abouche au temps doux qui s'enfuit
Et tout est incendié, dans le jour qui me ploie,
Sous la vie et ses ors... Qui finiront en nuit.
premier paragraphe : bien vu, les verbes conjugués en -ient sont féminins, tu as bien l'alternance F/M
sur le plan de la versif, rien à dire de négatif, c'est bon ;
deuxième paragraphe : j'ai un problème avec "fluidifient" en trois syllabes, personne t'en voudrait de desserrer un peu et d'émettre en deux phonèmes les voyelles contiguës "u" et "i" : flu-i-di-fient
à noter que du temps de Corneille on prononçait "ouvrier" en deux syllabes, si curieux que cela puisse paraître : ou-vrier ;
pour enfouir, même motif même punition, renseigne-toi auprès de sites de poésie pour la diérèse, sachant que "jouir" la demande, tu l'as bien employé ;
fais peut-être attention aussi aux hiatus (deux voyelles contiguës entre deux mots), "nu et" ; "entaillé à "
premier tercet : oeil et cercueils riment pas, (ajoute un "s" ou supprimes-en un)
second tercet : rien à signaler, c'est bon
voilà fait, selon mes quelques notions
#12
Posté 24 novembre 2009 - 06:02
Salut Clari, comme tu me l'as demandé, je me permets de te donner mon avis sur la forme de ton poème :
premier paragraphe : bien vu, les verbes conjugués en -ient sont féminins, tu as bien l'alternance F/M
sur le plan de la versif, rien à dire de négatif, c'est bon ;
deuxième paragraphe : j'ai un problème avec "fluidifient" en trois syllabes, personne t'en voudrait de desserrer un peu et d'émettre en deux phonèmes les voyelles contiguës "u" et "i" : flu-i-di-fient
à noter que du temps de Corneille on prononçait "ouvrier" en deux syllabes, si curieux que cela puisse paraître : ou-vrier ;
pour enfouir, même motif même punition, renseigne-toi auprès de sites de poésie pour la diérèse, sachant que "jouir" la demande, tu l'as bien employé ;
fais peut-être attention aussi aux hiatus (deux voyelles contiguës entre deux mots), "nu et" ; "entaillé à "
premier tercet : oeil et cercueils riment pas, (ajoute un "s" ou supprimes-en un)
second tercet : rien à signaler, c'est bon
voilà fait, selon mes quelques notions
Merci à toi.
C'est vrai que je pousse avec le hiatus!
Je vais retravailler tout ça.
#13
Posté 25 novembre 2009 - 10:06
Au sable de ta peau s'échancre le désir,
Il nous tord, découverts, sous un feu de nadir,
Enchantons-nous, encor, des fêtes qui nous lient.
Si fine sous tes doigts, mes os se liquéfient,
Ton poids me courbe, nu et tente de m'enfouir
Dans un roc entaillé, à l'aube du jouir,
Les îles de nos voix hachées s'édifient.
Ma caresse se pend au vitrail de ton oeil,
Ton rire ensevelit le noir et son cercueil,
Te voilà désigné, par l'astre de la joie.
La lumière s'abouche au temps doux qui s'enfuit
Et tout est incendié, dans le jour qui me ploie,
Sous la vie et ses ors... Qui finiront en nuit.
Merci pour les conseils.
Je prends tout ce qui me permettra d'avancer dans les mystères subtils du classique!
#14
Posté 25 novembre 2009 - 10:55
Amicalement
jorgezac
#15
Posté 25 novembre 2009 - 11:02
Reste telle que tu es,pourquoi s'enfermer dans les règles du classique.Il faut dépoussierer les vieux traités et renouveller notre façon de voir le monde.La rime pour la rime et tous ses clichés désuets qu'on devine à l'avance appartienne à une école.On peut suivre ses preceptes comme s'en éloigner.Il y a un bon dicton persan qui dit à peu près ceci: "ne demande pas ton chemin à quelqu'un qui le connait car tu ne pourras pas t'éloigner=:je pense et suis convaincu que la meilleure école ,c'est celle-ci!
Amicalement
jorgezac
Entièrement d'accord l'ami !
Moi j'ai toujours appris pour pouvoir mieux sagement désobéir !
Comment faire l'école buissonnière sans aller à l'école ?
Je sais c'est d'abord triste mais après quel batifolage !

#16
Posté 26 novembre 2009 - 10:56

Je pense qu'il faut être libre de ses mots dans les formes, aussi bien que dans l'absence de formes. Avoir la même exigence sur les chemins que dans les champs!
#17
Posté 26 novembre 2009 - 11:22
Heureusement que certains ont pris des chemins hors des sentiers battus non pas pour transgresser bêtement et je suis d'accord avec Semha mais pour essayer de découvrir d'autres choses et d'autres voies.
jorgezac