Parfois là -bas
Au bout de tes pensées
A la craquelure
Dans l’isolement glacé
Périphérie nord territoire dur
En fin de tarmac hachuré
Il y a un no man’s land gelé
Et tu ne peux rien y faire
Juste te laisser survoler
Par le chant des corneilles
Des formes de feuilles égarées
Les traces d’iris exsangues
Un hectare de terres labourées
Les blés frissonnant qui grisent
Tes pensées en friche endormies
Un bosquet éventé au milieu
Des oiseaux du silence qui patientent
Un chemin de pas esquissés
Le vide, la pensée et l’oubli
Et l’on ne peut rien y faire
Des sentes inachevées , omis
Les cailloux blanchis semés
Quelques vibrations, un doute
Et en écho
La terre des bruissements
Où dorment les mottes mélangées
De tourbe, de craies et d’herbes givrées
Qui ont sculpté les courbes
S’effaçant finement de ta mémoire
Comme les champs survolés
Tout au bout de ce territoire.
Toundra
Débuté par sanpan, janv. 17 2010 07:55
2 réponses à ce sujet
#2
sanpan
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- Membre
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- 336 messages
Tlpsien ++
Posté 17 janvier 2010 - 09:30
Bonjour à Tous Les Poèpoètes
Qu'on écrive en vert des commenterres surgelés sur l'intention de mes textes ne me surprend plus. A ce titre j'ai toujours su que la modération n'est qu'une forme hypocrite de la bienséance méconnue-reconnue de la boboétie.
Par contre, on serait prié d'éviter une fois de plus des allusions personnelles déplacées.
Ici, je publie en tant que créateur, écrivaillon donc artiste libre. Si certains continuent à faire, en temps réel, la con-fusion entre inspiration et vie privée cela les concernent.
En bref, la vie poètique de mes avatars ne coincide que rarement avec la mienne.
Alors j'aimerai pour la xième fois qu'on évite de me demander de rendre des comptes sur le "contenu" à moins que le contenant manque de tenue...
A bon entendeur salut. Et merci pour la publicité gratuite...
Qu'on écrive en vert des commenterres surgelés sur l'intention de mes textes ne me surprend plus. A ce titre j'ai toujours su que la modération n'est qu'une forme hypocrite de la bienséance méconnue-reconnue de la boboétie.
Par contre, on serait prié d'éviter une fois de plus des allusions personnelles déplacées.
Ici, je publie en tant que créateur, écrivaillon donc artiste libre. Si certains continuent à faire, en temps réel, la con-fusion entre inspiration et vie privée cela les concernent.
En bref, la vie poètique de mes avatars ne coincide que rarement avec la mienne.
Alors j'aimerai pour la xième fois qu'on évite de me demander de rendre des comptes sur le "contenu" à moins que le contenant manque de tenue...
A bon entendeur salut. Et merci pour la publicité gratuite...
#3
sanpan
-
- Membre
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- 336 messages
Tlpsien ++
Posté 11 février 2010 - 10:40
Quand je lis ce que j'ai écris je me dis que je serais meilleur à prédire la météo qu'à exprimer mes humeurs envers et contre tous. Ce texte décrie un territoire inaccessible qu'il existe un fond de nous, une terre gelée, un espace figé. Une étendue oubliée ouverte au vent à laquelle on accède parfois après le plus sourd dénuement.
L'aveuglement après une trop grande exposition à la lumière, tu sais bien que tout ça n'est plus un jeu d'enfant. Mais tu continues à croire, que ça existe, la voix des fées, la beauté des sirènes, la pureté de quelques anges et la férocité aveugle des ogres. Puis il y a cette lueur over the rainbow, deux lumières dansantes à l'horizon.
Les gens voudraient que tu vives sans cesse une tragédie mais toi, tu sais que t'a déjà payé le prix. Même quelque temps out the storm, par delà la nuée qui dérange, tu sais que rien n'est jamais acquis.
Chacun choisit sa solitude, certains même à l'abri des murs creux de certitudes. Regarde la ta vie, elle est bidon, bidon, bidon vide. Ici avant j'avais des amis, maintenant c'est comme un vant glacial qui souffle sur la toundra que peut-être un jour viendront remplacer d'autres murmures?
L'aveuglement après une trop grande exposition à la lumière, tu sais bien que tout ça n'est plus un jeu d'enfant. Mais tu continues à croire, que ça existe, la voix des fées, la beauté des sirènes, la pureté de quelques anges et la férocité aveugle des ogres. Puis il y a cette lueur over the rainbow, deux lumières dansantes à l'horizon.
Les gens voudraient que tu vives sans cesse une tragédie mais toi, tu sais que t'a déjà payé le prix. Même quelque temps out the storm, par delà la nuée qui dérange, tu sais que rien n'est jamais acquis.
Chacun choisit sa solitude, certains même à l'abri des murs creux de certitudes. Regarde la ta vie, elle est bidon, bidon, bidon vide. Ici avant j'avais des amis, maintenant c'est comme un vant glacial qui souffle sur la toundra que peut-être un jour viendront remplacer d'autres murmures?
