L’hiver était bien nu entre les vents salvateurs
Qui ne laissaient ni chute mouillante ni nuages
Autour du soleil redorant l’attirance des fleurs
Que l’heur matinal gardait pleine sur les rivages…
L'euphonie des berceuses, restait si doucereuse
Entre les brises qui chatouillaient les fleurettes
A peine décloses, derrière les épines haineuses ;
Et la couleur peignant les têtes, devenait noisette.
Je secouais souvent mon sommeil tel un soldat
D’un éveil agile pour recouvrir un autre entre
Les fleurs humides qui ronflaient sous les éclats
Timides des rais que l’aube aimait au ciel, pendre.
Je parcourais le chemin des translations pensif
Jusqu’au sommet qui laissait le soleil apparaître...
Et dessous ses brûlures, mes vrais désirs émotifs
Roupillaient profondément comme des spectres.
zapiski.

Moi, Baptiste, Je Ranime Le Soleil.
Débuté par Pseudo, août 19 2007 02:41
5 réponses à ce sujet
#1
Posté 19 août 2007 - 02:41
#2
Posté 19 août 2007 - 07:43
C'est aussi un "cadavre exquis"?
Un duo entre Baptiste et Farid Khenat...
C'est magnifique...
Amitiés,H.

Un duo entre Baptiste et Farid Khenat...
C'est magnifique...
Amitiés,H.
#3
Posté 19 août 2007 - 08:46
c'est très beau zap .
#4
Posté 19 août 2007 - 09:31
Les guillemets c’est comme la clef des étoiles, on ne peut s’en passer.
#5
Posté 19 août 2007 - 11:38
Quel parcours intéressant que le tien ! on te suit volontiers dans le dédale de ton sommeil.
Il y a des émotions qui finissent par se réveiller
à force de nous tenailler..
Mes amitiés poétiques,
La passagère.
Il y a des émotions qui finissent par se réveiller
à force de nous tenailler..
Mes amitiés poétiques,
La passagère.
#6
Invité_Le Prince de Dité_*
Posté 19 août 2007 - 04:34
Pas mal du tout, le sommeil est un labyrinthe infini..