
Janvier drapé de blanc
#1
Posté 26 janvier 2010 - 10:41
Sur la clarté d'une évidence
Une ombre dense.
Les équations d'un retour,
Et la rime, toujours...
À résoudre à la lumière de paroles tues,
À dissoudre dans la chimie d'un regard.
Tu es mon alpha-bet incompris
Trop tard.
Et les nuages, les beaux nuages aussi tôt.
Se précipitent.
Vite.
Je suis ton omega, ton février, ta faim.
J'ai fin de toi.
J'attends.
J'attends le signe.
Janvier drapé de blanc se signe
Seul
Devant ton linceul.
J'attends le signe,
Différant les mensonges
Les songes.
Une femme anonyme
Immobile et fragile.
Attend aussi.
Je l'aime dans le temps...
Le temps d'avant
Le temps présent.
°°
#2
Posté 26 janvier 2010 - 11:02
j'ai mis mes pas dans les vôtres
et je l'ai vue
ombre énigmatique dans la brume dense
vous l'aimiez déjà quand elle a disparu
c'était hier, demain, je ne sais
peut être aujourd'hui...

ah n'oubliez pas le v, de janvier question d'image simplement
#3
Posté 26 janvier 2010 - 11:09
je vous ai suivi dans la neige
j'ai mis mes pas dans les vôtres
et je l'ai vue
ombre énigmatique dans la brume dense
vous l'aimiez déjà quand elle a disparu
c'était hier, demain, je ne sais
peut être aujourd'hui...
ah n'oubliez pas le v, de janvier question d'image simplement
Saurez-vous me suivre longtemps chère amie.
La neige est profonde...
sourire
Quant au v ... Je le rétablis dans ses lettres de noblesse
Janvier après tout est aussi digne que septembre
Toute mon amitié poétique
#4
Posté 26 janvier 2010 - 11:24
°°
Sur la clarté d'une évidence
Une ombre dense.
Les équations d'un retour,
Et la rime, toujours...
À résoudre à la lumière de paroles tues,
À dissoudre dans la chimie d'un regard.L'énigme se pose d'emblée entre les êtres.
Une femme anonyme
Immobile et fragile.
Attend.
Je l'aime dans le temps...
Le temps d'avant
Le temps présent.La temporalité et le chant intérieur
°°
sont au coeur de sa résolution.
Amicalement.
hasia
#5
Posté 26 janvier 2010 - 11:34
°°
Sur la clarté d'une évidence
Une ombre dense.
Les équations d'un retour,
Et la rime, toujours...
À résoudre à la lumière de paroles tues,
À dissoudre dans la chimie d'un regard.
Tu es mon alpha-bet incompris
Trop tard.
Et les nuages, les beaux nuages aussitôt.
Se précipitent.
Vite.
Je suis ton omega, ton février, ta faim.
J'ai fin de toi.
J'attends.
J'attends le signe.
Janvier drapé de blanc
Se signe
Seul
Devant ton linceul.
J'attends le signe,
Différant les mensonges
Les songes.
Une femme anonyme
Immobile et fragile.
Attend.
Je l'aime dans le temps...
Le temps d'avant
Le temps présent.
Formidable ,vraiment.Sans commentaire.la poésie est un esprit inspiré chez un être qui "inspire
lui aussi l'air" qui la contiend.(philo!)Ton texte est la difference entre l'instantané et le lourd boulot qui
rame et ne FAIT RIEN.
Si le travail compte beaucoup,la perfection n'est pas fruit du travail mais sorte d'envolée après la rudesse de l'ascencion du travail...le talent est un don reçu et non une creation de l'homme.
Un peu d'humilité donc.Le génie passe où il veut,chez qui il veut,quand et comme il veut et il nous traverse quand il le décide et nous quitte pour rester Génie.Il n'excepte personne .Que nul ne se décourage!
Telly zighem
°°
#6
Posté 26 janvier 2010 - 11:39
Une équation presqu'impossible
Merci Hasia pour ce commentaire
Amitié poétique
#7
Posté 26 janvier 2010 - 11:54
lui aussi l'air" qui la contiend.(philo!)Ton texte est la difference entre l'instantané et le lourd boulot qui
rame et ne FAIT RIEN.
Si le travail compte beaucoup,la perfection n'est pas fruit du travail mais sorte d'envolée après la rudesse de l'ascencion du travail...le talent est un don reçu et non une creation de l'homme.
Un peu d'humilité donc.Le génie passe où il veut,chez qui il veut,quand et comme il veut et il nous traverse quand il le décide et nous quitte pour rester Génie.Il n'excepte personne .Que nul ne se décourage!
Telly zighem"
Oups !
Je vous dis humblement merci Telly zughem
Juste un point. La différence entre l'instantané et le lourd boulot..
C'est vrai. Sauf que le lourd boulot se fait dans "l'âme". Elle me rechigne pas au dur travail.
Toute mon amitié poétique
#8
Posté 28 janvier 2010 - 11:49
Le travail ne se sent pas, c'est l'élégance même!
#9
Posté 28 janvier 2010 - 06:48
Grâce et apesanteur.
Le travail ne se sent pas, c'est l'élégance même!
Merci chère Clari
Apesanteur...
Souvent oui lorsque les flocons de neige volent et se moquent de la gravité au ciel
Amitiés poétiques
#10
Posté 28 janvier 2010 - 07:49
On ressent le léger crissement des pas sous la neige, le silence des arbres un jour de jamvier.
J'entends rien Lou !
J'ai toujours l'impression d'être sourd moi, dans la neige.
Sourire
#11
Posté 31 janvier 2010 - 12:21
On ressent le léger crissement des pas sous la neige, le silence des arbres un jour de jamvier.
Ah voilÃ
J'ai entendu ce crissement de pas dans la neige
mais je ne vois personne
sourire