A se laisser aimer, sans donner en retour,
recherchant les caresses, au jeu de la promesse,
Prodiguant la tendresse, aux ailes de vanesse.
De ses yeux de félin, vous disant qu’il vous aime,
L’indifférence, il a, la seconde qui suit,
Transformant vos rondeurs, en simples analèmes,
Et tous vos sentiments en vraie mélancolie.
Pourtant certains matins, au gré de ses refrains,
Vous montrant ici bas les vraies couleurs du ciel,
Il sait de votre faim, en être le bon pain.
Et des allées venues de je t’aime non plus,
S’ouvrent de beaux oriels aux vues interstitielles,
Vous faisant découvrir des terres inconnues.
Moietmoi juin 2008