Nous mêlions l'incongru aux rêves les plus tendres,
L'idéal à l'abject et le sérieux au fou.
Nous avions sur les lèvres des mots de voyou,
Et fleurissant au coeur des fleurs bleues à revendre.
Nous chantions sans rougir - faute d'y rien comprendre -
De graveleux refrains venus je ne sais d'où,
Et les gifles pleuvaient -pourtant des mots si doux...-
Quand les parents furieux venaient à les entendre.
Les gogues sans papier, les portes sans verrou
Que "tenait" la copine, et je lisais, rêveuse,
"Chiez dur, chiez mou, mais chiez dans le trou"
Sur le mur étoilé de virgules rageuses,
Tout en me récitant en gamine studieuse
"Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou."
(10/03)
La Doumka (2005)

La communale
Débuté par Ninon RJ, janv. 29 2010 06:07
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 29 janvier 2010 - 06:07
#2
Posté 29 janvier 2010 - 07:28
tout cela est très vrai
et sent fort le vécul...
je préfère me souvenir des instits pédagogues
que des stalagmites de vos gogues
et sent fort le vécul...
je préfère me souvenir des instits pédagogues
que des stalagmites de vos gogues

#3
Posté 29 janvier 2010 - 10:03
"Tu me gardes la porte?.."
Oui je me souviens, mais sans attendrissement.
L'école c'était la peur au ventre, tout le temps!
Oui je me souviens, mais sans attendrissement.
L'école c'était la peur au ventre, tout le temps!
#4
Posté 30 janvier 2010 - 07:45
tout cela est très vrai
et sent fort le vécul...
je préfère me souvenir des instits pédagogues
que des stalagmites de vos gogues
... sent fort le vécul...
stalagmites de vos gogues...
C'est votre choix

Merci d'être passé.
Ninon
#5
Invité_Philippe Algrain_*
Posté 31 janvier 2010 - 09:19
Un brin (!) caricatural, non?
(sans rancune, j'espère)
(sans rancune, j'espère)