Repose ton visage aux calmes langueurs
Escalier de cristal aux danses chaotiques
Que les floraisons de lotus aux vaines longueurs
Bercent de leurs diaphanes touchers cycliques
Les ocarinas épuisés filent leurs voix prodigieuses
Au pied des saules attristés aux aveugles larmes
Les fragments de solitude compassées sont d'heureuses
Torches éteintes que le chant des lyres désarme
Que les spectres inertes ravivent leurs célestes parures
En ces tours de roc aux avides cassures
Que les déserts aux voix résonnantes dissipent leurs scintillements
Le bain de sang solaire enflamme ses vagabonds essoufflements
Aux lignes éteintes d'une nostalgie dissolue
Et les affections empathiques suivent leurs honneurs déchus

Cordes tombantes
Débuté par Maxime Szadek, mars 12 2007 10:55
4 réponses à ce sujet
#1
Posté 12 mars 2007 - 10:55
#2
Posté 13 mars 2007 - 09:17
De très belles images, un vocabulaire riche et ciselé.
Peut-être quelques lourdeurs : les noms trop qualifiés ?
C'est dommage, car certains vers sont splendides, (Les ocarinas épuisés filent leurs voix prodigieuses, ...) mais affaiblis par le poids de la lecture.
Merci !
Inti
Peut-être quelques lourdeurs : les noms trop qualifiés ?
C'est dommage, car certains vers sont splendides, (Les ocarinas épuisés filent leurs voix prodigieuses, ...) mais affaiblis par le poids de la lecture.
Merci !
Inti
#3
Posté 16 mars 2007 - 07:22
J'attends Dieu avec gourmandise.
#4
Posté 16 mars 2007 - 07:44
Regarde donc le ciel !
#5
Posté 17 mars 2007 - 03:35
L’imperméable qu’il portait était épais et assez large, sans manches et muni d’un énorme capuchon, exactement celui que les routiers utilisent souvent, l’hiver, très loin à l’étranger, en Suisse ou, par exemple, au nord de l’Italie, des routiers qui, à l’évidence, ne comptent pas faire des parcours pareils à ceux qui mènent d’Eydtkuhnen à Petersbourg.