L ILLUSION ABSOLUE
Je démarre la tronçonneuse à destin
La roulette infernale tournoie sifflante
Le public ébahi me contemple horrifié
Il faut toujours une victime expiatoire
Une bouc émissure, un crétin glorieux
Jai revêtu mon costume d équarisseur paisible
La lame saturnale à pointes de di-amants
De carbone pure oscille à vive allure
Jabaisse un bras vangeur à découper…
Il y a une résistance si incroyable
Dans ces carcasses vitales de bête humaine
Cest plein de Malraux, de Zola, décrits durs
Qui dégoulinent de signes à lencoignure
De lexistentialisme sarturé nauséeux
Montres molles et goulinantes dadaïstes
Peau dâme, feu dange, du non-être humain
Jajuste mes lunettes dultra vision titanesque
Pour parfaire la découpe géante du poulpe
Au nom des fils prodigues de la barbarie
Des enfants maudits dM and scie M
Il y a une gerbe multicolorée zigzagante
Comme le surf idiot dun psycho tâte
(Les sérials killers sont des peintres idiots)
Ce sont des débris de pas grands-choses
De petites vies amalgamées vociférantes
De faits quotidiens quont un peu persistés
Voilà pas un cri vain, pas une trace
Une sibylle qui a lascivement lacérée
Une vie lessivée de vil lassitude
Apocalypse now, je suis expert en Sabah
Inscrit officieusement au livre des redoutes
Profileur du silence des agneaux à la parkingson
Où lon accroche des anges scratchés éventés
Au-dessus des geôles de la déraison glorieuse
Ca y est, les omniens me regardent perplexes
La foule éclaboussée décoeurement hurle
Mais les enfants ravis rient de bon cur
Ils croient qui ya un truc ces Greemlins niaisiques
Bon, ere, cest le meilleur moment du show
Mes deux assistantes ondulent de la troupe
Arrivent de part et dautre de lhorizon incertain
Elles me regardent tendrement lair énigmatique
Comme des madones iconiques clignotantes
Elles me prennent par cette main gantée
Dexpert boucher haché à la petite semaine
Personne ni verra goutte, cest the picture
On doit tirer un dernier trait et saluer
Dans les gerbes fumantes de vieil encens
Faire la révérence car loutre est pleine
Ces deux circées se cocardent cocassement
Tirent brusquement de chaque de mes côtés
Dans ce truc qui craque à labsurde
Cest le tour parfait, lillusion absolue
Mon corps séparé en deux séventre infiniment
Ya du vieux placenta rugissant
Qui séchappe dans les hurles vents.
FIN: Cétait pour toi public aimé.

L'illusion absolue
Débuté par sanpan, avril 25 2010 07:46
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