Je faisais mon tour autour de mon assiette
Quand du néant s’échappe la lumière pleine
Du jour recherchant dans la noirceur sa tête,
Sans ébrécher l’envie nouvelle de ma reine.
Elle offrait ses doigts à sa dernière cigarette
En me regardant vieillir sous ma laine,
Sans cornes comme la pleine lune de l’Est
Quand je ferme mes yeux devant sa peine.
Était-elle une lueur vide ? ou à moitié vide ?
Sa couleur volait parfois du jour les teints
Qui finissaient ternes dans l’œil de son parrain ;
Sa silhouette trimballait sa mort sans égide,
Et ça, noircissait progressivement le deuil
Qui étirait ses petites ailes en son seuil.
farid khenat
Le 05/03/2007