Qui ne s'appareille sédentaire
D'un pan de Lune ou de l'autre aile, Parque en ciel,
Lorsque j'étaie sous ton toi, nomade moise, elle,
Soie de charpente, flatte au vent, superficiel
Notre amour, qui flâne comme un bout de flanelle !
Muse éphémère, mais gitane en l'éternel,
Elle est faite d'un bois se chiffonnant mortel,
Tordant l'idée fixe aux arceaux de la bougeotte,
Aux caravanes du rêve, hâtant ma roulotte !
Grimpant libre, sans un barreau à son échelle,
Fier tzigane, elle me hisse mélomane, ouche,
Me prêtant asile, où se glane ta parcelle !
Et bien que s'en méfie, quelque noir Scaramouche,
Légende du voyage à ton coeur qui m'appelle,
Toujours suivrais-je, mon âme romanichelle !

Qui ne s'appareille sédentaire (Sonnet à susurrer à Carla !)
Débuté par chevalier dupin, août 08 2010 11:30
1 réponse à ce sujet