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GUEULES NOIRES


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2 réponses à ce sujet

#1 omillou

omillou

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  • Une phrase ::ENTRE MAUX ET MOTS : LA PASSION

Posté 25 août 2010 - 03:10

Les souvenirs d’enfance où je me complais

Se situent prés de hauts  chevalets

Géants d’acier dominants l’ombre du soir
J’osais quelques rêves colorés dans trop de noir

Le mineur crachait se libérant des scories.
Aux aguets un mortel vent de silicose soufflait
Les crasses des terrils décoraient
Comme des montagnes l’horizon sali
L’eau de rinçage souillée de charbon
Fuyait dans la nature après son exploitation.

Père, peu de mots pour beaucoup de tendresse.

Après son labeur dans ses mains épaisses
Je venais cueillir ses battements de cœur.

Inutile discourt  pour ces instantes douceurs.

Des veines de la terre s’extrayaient les hommes
Gueules noires grimées anthracites
Ruisselants, ces monochromes fantômes
Trimaient à extraire la sombre pépite.

Coups de pics pour coup de grisou

Souffrance  et deuil au fond du trou.

Ensemble ils œuvraient dans la taille

Et réunissaient les volontés dans le drame

Encore unis dans la révolte

Ils luttaient pour une juste récolte.

L’envahissant charbon sorti des fosses s’installait

En vrac sur le carreau il s’étalait

Dans les pores de l’humaine peau il gravait son Nom

Pénétrant les esprits il imposait ses maux.

Coke en stock il tournait rond dans le coron

Et paré de souvenirs il vient troubler notre repos

Il me reste de ces temps anciens
L’amour des hommes de biens
L’amour de l’œuvre bien faite

Et la solidarité pas contrefaite.



#2 TRYCIA

TRYCIA

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Posté 22 septembre 2010 - 07:00



Les souvenirs d’enfance où je me complais
Se situent prés de hauts chevalets
Géants d’acier dominants l’ombre du soir
J’osais quelques rêves colorés dans trop de noir

Le mineur crachait se libérant des scories
Aux aguets un mortel vent de silicose soufflait
Les crasses des terrils décoraient
comme des montagnes l’horizon sali
L’eau de rinçage souillée de charbon
Fuyait dans la nature après son exploitation.

Père, peu de mots pour beaucoup de tendresse.
Après son labeur dans ses mains épaisses
Je venais cueillir ses battements de cœur.
Inutile discourt pour ces instantes douceurs.

Des veines de la terre s’extrayaient les hommes
Gueules noires grimées anthracites
Ruisselants, ces monochromes fantômes
trimaient à extraire la sombre pépite.
Coups de pics pour coup de grisou
Souffrance et deuil au fond du trou.

Ensemble ils œuvraient dans la taille
Et réunissaient les volontés dans le drame
Encore unis dans la révolte
Ils luttaient pour une juste récolte.

L’envahissant charbon sorti des fosses s’étalait.
En vrac sur le carreau il s’installait
Dans les pores de l’humaine peau il gravait son Nom
Pénétrant les esprits il imposait ses maux.
Coke en stock il tournait rond dans le coron
Et paré de souvenirs il vient troubler notre repos

Il me reste de ces temps anciens
L’amour des hommes de biens
L’amour de l’œuvre bien faite
Et la solidarité pas contrefaite.


l me reste de ces temps anciens
L’amour des hommes de biens
L’amour de l’œuvre bien faite
Et la solidarité pas contrefaite.


Ce passage entre autre sur lequel je
m'arrête avec un petit plus de tendresse

#3 omillou

omillou

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  • Une phrase ::ENTRE MAUX ET MOTS : LA PASSION

Posté 07 mars 2011 - 01:35

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