
Baker street (version parodique)
#1
Posté 20 février 2011 - 10:59
Le vent me souffle le chemin de Baker Street.
La mort aux trousses, les idées en fuite,
Me voilà encore à oublier,
La folie d’un jour, à noyer
Dans la drogue et le spleen !
Seul dans ma ville, héros passé de mode,
Sans qu’âme me vive, j’attends en maraude,
Le dernier coup du gong,
Fin d’une nuit trop longue,
Tremblant, tel hier, la vermine.
La vie facile, moi, j’en meurs d’ennuis,
La douceur de vivre, ça m’endurcit !
Viens cocaïne,
J’ai ma dose de repos !
Bientôt, je crois, je serais parti,
Défier l’ange déchu du paradis !
Et si j’hallucine,
Au diable, mon credo !
Devant la porte, Watson sous l’averse,
Guette mon retour ; ses yeux me transpercent.
Ne disant rien qu’il ne devine,
Je laisse faire sa médecine :
L’amitié qui me fascine.
Il me promet le rêve, avant que je m’étende,
L’aventure d’une malédiction sur la lande.
Alors, quand je frissonne,
Il en sourit, à moins que je l’imagine !
Il est le père de ce qui m’illumine.
Mes victoires sans lui, seraient orphelines.
Qu’il m’assassine,
Promis, je lui pardonne !
Je me réveille, John est dans le living.
Il œuvre à la légende, qu’il me destine.
Finie la ruine !
Je suis un nouvel homme !
#2
Posté 21 février 2011 - 01:47
Il trichait aussi aux échecs et jouait assez mal du violon.
Quant à la drogue, c'est une pure diffamation ... aucune preuve ne fut jamais versée au dossier.
Ni par Moriarty.
#3
Posté 21 février 2011 - 01:57
Ceci est inexact, pardonnez-moi, le merveilleux britannique Jeremy Brett a reconnu qu'il s'était drogué lorsqu'il campait le rôle du grand Sherlock Holmes ! par conséquent, même s'il ne s'agit pas tout à fait de preuves, on peut arguer d'une bonne intime conviction.Ah, Sherlock ... toute ma jeunesse.
Il trichait aussi aux échecs et jouait assez mal du violon.
Quant à la drogue, c'est une pure diffamation ... aucune preuve ne fut jamais versée au dossier.
Ni par Moriarty.
#4
Posté 21 février 2011 - 02:04
Ah, Sherlock ... toute ma jeunesse.
Il trichait aussi aux échecs et jouait assez mal du violon.
Quant à la drogue, c'est une pure diffamation ... aucune preuve ne fut jamais versée au dossier.
Ni par Moriarty.
Merci cher Infonte (d'Espagne ?) de cette confession nostalgique,
A laquelle, avec amitié,
Je ne résiste pas à ajouter
Deux libres répliques :
-- Quand on perd une femme, c'est prendre dix claques,
Et s'en retourner, disait Watson, fuyant la queue basse.
-- Quand on diffame à se méprendre, c'est une paire de claques,
A retourner, disait Sherlock, fumant sans calebasse !
Ceci est inexact, pardonnez-moi, le merveilleux britannique Jeremy Brett a reconnu qu'il s'était drogué lorsqu'il campait le rôle du grand Sherlock Holmes ! par conséquent, même s'il ne s'agit pas tout à fait de preuves, on peut arguer d'une bonne intime conviction.
Cher Malthus,
Idolâtrant Jeremy en sus,
"Sous-fifre de théâtre, retroussez vos manches,
Vous n'êtes que des sous Brett,
Ne disait-on pas, à servir jadis, sur les planches ?!"
#5
Posté 21 février 2011 - 02:06
J'adore Jeremy Brett aussi, peut-être plus que vous, mais la citation n'est pas de son fait, mais de Peter Cushing, voilà rectifié !Merci cher Infonte (d'Espagne ?) de cette confession nostalgique,
A laquelle, avec amitié,
Je ne résiste pas à ajouter
Deux libres répliques :
-- Quand on perd une femme, c'est prendre dix claques,
Et s'en retourner, disait Watson, fuyant la queue basse.
-- Quand on diffame à se méprendre, c'est une paire de claques,
A retourner, disait Sherlock, fumant sans calebasse !
Cher Malthus,
Idolâtrant Jeremy en sus,
"Sous-fifre de théâtre, retroussez vous manches,
Vous n'êtes que des sous Brett,
Ne disait-on pas, à servir jadis, sur les planches ?!"
Juste une question svp, pourquoi dédier votre poème à Gerri Halliwell ? elle n'est pas décédée que je sache ! C'est une personnalité, ça se saurait ! merci
#6
Posté 21 février 2011 - 02:31
J'adore Jeremy Brett aussi, peut-être plus que vous, mais la citation n'est pas de son fait, mais de Peter Cushing, voilà rectifié !
Juste une question svp, pourquoi dédier votre poème à Gerri Halliwell ? elle n'est pas décédée que je sache ! C'est une personnalité, ça se saurait ! merci
Cher Malthus, il ne s'agit pas ici, de Gerri Halliwell,
Mais de Gerry Rafferty, feu le ménestrel,
Artiste aussi célèbre que le fut Brett,
Auteur de l' air éponyme de ma chansonnette !
Quant à la citation à quoi faites vous référence ?
Car les mots sont de moi, serais-je plagiaire,
A mon insu ? Ce ne serait pas pour me déplaire,
D'ailleurs, pour qui d'autre serait-ce une chance ?
#7
Posté 21 février 2011 - 04:44
Cher Malthus, il ne s'agit pas ici, de Gerri Halliwell,
Mais de Gerry Rafferty, feu le ménestrel,
Artiste aussi célèbre que le fut Brett,
Auteur de l' air éponyme de ma chansonnette !
Quant à la citation à quoi faites vous référence ?
Car les mots sont de moi, serais-je plagiaire,
A mon insu ? Ce ne serait pas pour me déplaire,
D'ailleurs, pour qui d'autre serait-ce une chance ?
Merci d'avoir clarifié,

Je me disais aussi... Une ancienne Spice Machin !!
Il me semblait cocasse (et par trop dérangeant)
Qu'un chevalier s'abaisse à parler de soubrettes
- Chaque pot son couvercle, est-il donc bienséant ?
Qu'un heaume ait son usage à l'envers de nos têtes
Au lieu de grands desseins, au lieu de couvrir chef
Pour masquer un moignon ou maint vulgaire membre
A trop vouloir mêler le profane à la nef
L'on voit ces beaux objets servir de pots de chambre !!
#8
Posté 21 février 2011 - 04:52
Merci d'avoir clarifié,
![]()
Je me disais aussi... Une ancienne Spice Machin !!
Il me semblait cocasse (et par trop dérangeant)
Qu'un chevalier s'abaisse à parler de soubrettes
- Chaque pot son couvercle, est-il donc bienséant ?
Qu'un heaume ait son usage à l'envers de nos têtes
Au lieu de grands desseins, au lieu de couvrir chef
Pour masquer un moignon ou maint vulgaire membre
A trop vouloir mêler le vulgaire à la nef
L'on voit ces beaux objets servir de pots de chambre !!





