Je vous le dis, moi … Et je hausse ma voix …
Qui ? Or qui peut dire ou trouver à redire
A ce que sont nos vies, en bien ou pire ?
C’est ainsi en levant le menton qu’on refuse maîtres et lois.
Je vous l’assène, moi … Et je brise ma voix …
Quand ? Or quand cessera-t-on enfin de prédire
A la fin de nos rêves nos seules vies pour empire ?
C’est ainsi en baissant le front qu’on abdique sa foi.
Un polisson croyait aux vertus du langage et du rire …
Et des poêlées de grands et de rois qu’il aimait donc en frire !
Mais je baisse ma voix, moi … « Ceux qui rient, je les vois … »
Grognaient les puissants … Qu’on les craint ou bien qu’on les croit,
Il suffit qu’un âne mette sur son front sa couronne de cire
Pour qu’on cesse de rire quand il dresse au bouffon l’ombre de sa croix.

Bouffons' Fablonnet
Débuté par INFONTE, févr. 21 2011 09:06
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