Ne laisse pas cette plume s’envoler
Joueuse, éprise de liberté
Elle ne demande qu’à s’éloigner
Disparaître pour l’éternité
Serre-la bien dans ta main, plus fort
Que chaque barbe pénètre tes veines
Ton sang sera son réconfort
Celui qui brisera ses chaînes
De cet appétit qui te ronge
Tu seras porté par les songes
Vers les doux rivages d’une sirène
Qui attend l’Homme, douce et sereine
La plume redeviendra duvet
Pour se faire douce dans d’autres mains
Celle d’un petit être fluet
Qui la prendra jusqu’à demain

Le savoir
Débuté par Ah !, mars 03 2011 06:16
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