Les mots n’apaisent aucune vraie douleur
Car mieux vaut parfois le silence de la terre
Pour cacher le chagrin et en faire mystère
Et perdre ses larmes près des roses en fleurs
L’on voudrait être désirée comme une femme
Et vivre des instants de douce création
Quand du fond de la nuit on tait toute raison
Pour prolonger le rêve qui plait à son âme
Les lueurs du matin ravivent la pudeur
Et notre corps se souvient des traces vivaces
D’étreintes qui sur nous sont encore tenaces
Car un parfum nous ranime soudain le cœur
Mille perles de diamant pendent aux branches
Et cet hiver candide sous le pâle soleil
Me laisse languide malgré l’azur vermeil
Car le cœur est là -bas près de la maison blanche
Le port paraît tranquille à cette heure du jour
Et le vent doit friser les vagues qu’il caresse
Je suis là à noyer bravement ma détresse
Pour oublier ce que m’a inspiré cet amour.

Les mots n'apaisent aucune vraie douleur
Débuté par FEELINE, mars 06 2011 12:09
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