Au petit matin, il s’est réveillé,
Comme d’habitude sans rien y changer…
Oh ! ce n’est pas rien qu’en pleine nuitée
D’avoir l’œil ouvert, l’esprit agité,
Pensez donc, le vieux, il n’a qu’à trembler.
N’est-il pas un poids pour la société ?
En beaucoup de peine il vient à lever
Son corps douloureux et de s’habiller.
Minutieusement, en gestes rangés,
Dans sa cuisine, se chauffe un café…
Vers la fenêtre ses pas l’ont menés,
Pour voir quoi de plus qu’hier au jour né ?
L’horloge sonne ses temps bien marqués,
Pour qu’il n’oublie pas l’ultime envolée…
Midi, son repas il ne veut manger,
Il est seul, si seul, rien pour l’égayer
Pas même un ami, pour lui partager
Ce qui lui reste des belles pensées !
Où est son sourire, pas celui forcé,
Non, celui d’avant, vu sur ses clichés,
Ses photos jaunies sur la cheminée…
Le petit vieux, là , attend, dos courbé !

Le Vieux
Débuté par plumedefou, mars 07 2011 05:45
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#1
Posté 07 mars 2011 - 05:45