
Notes sur les notions de poésie et révolution
#1
Posté 11 mars 2011 - 11:27
Ce n’est pas la poésie qui doit être au service de la révolution, mais au contraire la révolution qui doit être au service de la poésie.
Ce que l’on est en droit d’attendre de la poésie, c’est qu’elle nous apporte de la beauté, à savoir : premièrement, une consolation ; deuxièmement, un espoir.
Les marxistes verront dans la beauté un nouvel avatar de l’opium du peuple, une translation de la religion déclinante adaptée au goût du jour. Ce n’est pas totalement faux, mais sans beauté, c’est à dire sans consolation ni espoir, aucun progrès esthétique ou moral n‘est possible.
Tant que l’on ne prendra pas en compte la pluralité consubstantielle à la notion de poésie, toutes les discussions tendant à légiférer dans l’abstrait sur ce qu’elle doit ou ne doit pas être n’aboutiront qu’à la satisfaction de quelques égos et au versement de quelques subventions, à savoir, sur le plan artistique, au néant.
La seule véritable révolution est celle que chacun opère sur soi-même.
La soi-disant « poésie publique », surnommée récemment « vroum vroum » par Roubaud, n’est que la manifestation de l’annexion du vocable « poésie » par les forces institutionnelles du divertissement spectaculaire.
La poésie est individuelle, aristocratique et privée. Elle ne saurait avoir une portée autre qu’individuelle sans se déliter en spectacle de propagande publicitaire destinée à une micro élite ultra favorisée socialement et culturellement, et ne pouvant rivaliser efficacement avec l’industrie du divertissement de masse.
La façon dont nous décrivons le monde montre notre façon d’interpréter le monde. Notre façon d’interpréter le monde détermine notre façon d’y participer. Comment nous participons au monde le transforme.
Paris, Le 4 mars 2011
dh
#2
Posté 11 mars 2011 - 09:41
#3
Posté 21 mars 2011 - 11:44
se taper tout Deleuze
et être
toujours aussi con
*
partir au Club-Med
pour se dé-territorialiser
la bite
*
voir Gilles à la télévision
et manger des chips à l’ognon
*
augmenter sa puissance d’exister
en buvant du rosé
*
lutter toute sa vie
contre les passions tristes
puis se défenestrer
#4
Posté 23 mars 2011 - 06:58
#5
Posté 23 mars 2011 - 08:20




#6
Posté 23 mars 2011 - 09:04
on peut te résumer en un seul mot, une phrase c'est trop, voyons voyons, "analphabète ! "ta meilleure phrase tient moins d'une ligne. c deja ca. courage.
le texte de l'auteur est intéressant sinon
#7
Posté 26 mars 2011 - 01:31
#8
Posté 27 mars 2011 - 12:00
#9
Posté 28 mars 2011 - 07:57
Tu es trop sérieux, Victor, fais comme moi et comme Rousseau, ignore les méchants, ta joie est leur pire châtiment.Pas vraiment envie de poster il y a trop de jeunes bavards en embuscade qui sont tout prêt à te tomber dessus
#10
Posté 30 mars 2011 - 11:23
#11
Posté 30 mars 2011 - 02:09
d'autre part je m apperçoit que je suis tres souvent en désaccord total avec les rouseauistes.
#12
Posté 30 mars 2011 - 02:33
Non ne vous moquez pas, sinon Victor i va partir courroucé !Oui, Rousseau c'est le bon exemple. Une fessee ?
ps : pour la fessée moi je veux bien, si Victor décline l'offre...

t'as jamais lu le Littré non plus, non ?je n'ai jamais lu rousseau, pas une ligne. schopenhauer le qualifie d'"histérique", par opposition au "sage" montaigne.
d'autre part je m apperçoit que je suis tres souvent en désaccord total avec les rouseauistes.
#13
Posté 30 mars 2011 - 03:57

#14
Posté 07 avril 2011 - 07:44
A propos de Rousseau : devenu paranoïaque sur la fin mais ce fut un génie visionnaire. D'une éloquence sans pareille il a écrit le Contrat Social. Rien que ça, ça vaut !
#15
Posté 07 avril 2011 - 08:14
#16
Posté 07 avril 2011 - 10:45
ah salutions, avé ô grand aventurier du rien métaphysique et de la série éternelle ! Aurais-tu développé une théorie générale de la fessée incluant anciens et modernes tout en passant par le bon Jean-Jacques ? Je dois avouer : sinon le coté incontestablement sériel de la fessée qui se pratique généralement en quinte, ça m'échappe !Certes ! Mais il me faudrait quand même pas minimiser là fessee...(salut harry !)
#17
Posté 08 avril 2011 - 11:44
Certes ! Mais il me faudrait quand même pas minimiser là fessee...(salut harry !)
Il est vrai qu'il ne faut pas badiner avec l'épisode de la fessée, l'un des plus célèbres du livre où Rousseau s'est confessé...
#18
Posté 09 avril 2011 - 01:43
#19
Posté 13 avril 2011 - 01:02
#20
Posté 13 avril 2011 - 01:20
#21
Posté 14 avril 2011 - 01:38
Parce que ça fait plus sérieux, plus métaphysique...
Non! En fait.. Tu te fous du monde
#22
Posté 14 avril 2011 - 06:16
Sur un forum, c'est un peu abusé.
#23
Posté 15 avril 2011 - 10:11
le numero 16 de la revue citadelle est paru.
pres de 200 pages de poésie.
10 euros.
on peut la commander à :
philippe démeron
85 rue de turbigo
75003 paris
#24
Posté 22 avril 2011 - 08:20
#25
Posté 22 avril 2011 - 09:54
#26
Posté 09 mai 2011 - 11:46
lignes illisibles à force de remords
ne dites-vous pas la noirceur ?
œil de taureau ignorant la tristesse
livré aux bravos dans les théâtres
voile toile étoile recours du pauvre
triomphe la folie et que les ors médiévaux
éclairent le visage sérieux des seigneurs
soucieux de bien marier leur fille
c’est un tort que de tromper l’ennui
dans l’alcool et la poésie
les enfants de la calme aurore courent
dans les allées du vieux cimetière
puis la rosée vient comme un ange
mouiller les pattes des araignées
les pages tournent jusqu’au soir alors
je reste assis devant la fenêtre
*
#27
Posté 09 mai 2011 - 12:00
#28
Posté 09 mai 2011 - 03:20