2 réponses à ce sujet

[phil24]

J'ai marché sous la pluie, mes cheveux sont mouillés
J'ai marché trop longtemps, je suis une peu rouillé
Le temps a fait son oeuvre le corps est fatigué
Trop de baisers donnés, trop d'amarres larguées;

Ni le temps ni les heures ne retiennent leur cours,
Ils coulent et s'écoulent à nos faces ravies
Et tandis qu'on susurre des "je t'aime" des "toujours"
On se retrouve un jour sans humour sans envies.

Matins crépusculaires, vous me faites horreur
J'emmerde la camarde je n'attends plus mon heure
Je suis mort en dedans depuis longtemps déjà
Et si j'use mes semelles au pavé de ma rue
C'est pour tuer ce temps qui me priva de vous.

[laireveuse]

Merci Phil, je renais et je bois, magnifique poème si vrai !!
Amitiés
Laireveuse

[Antonésie]

Phil bonsoir (voire Bonjour),

Quelle belle illustration du temps qui passe sur nous, nos
sentiments et nos raisons...je m'allie à votre poème, si bien
écrit, qui exprime bien cette attente du fini....

Nous sommes tous voués à y arriver...mais l'amour pour les autres
(Celle, Celui, Ceux qui nous entoure, proches ou non, doit nous permettre
de ne pas entendre cette sonnerie que vous déclamez...

Essayons de vivre, cette fin de vie comme étant celle de nos débuts....

Bien à vous...Un sextagénaire proche des septagénaires qui encore espère
vivre l'adolescence d'un visionnaire....

Antoine