tu mens
tu m'emportes
dans un rêve impossible
dont toi seul est le guide
je mens
je m'envole
et sans savoir vraiment
où me perdra le vent
tu mens
tu m'enlaces
de la ouate dont ont fait
ces voyages immobiles
je mens
je m'endors
me laissant bercer
comme je t'ai bercé
tu mens
tu m'en donnes
de l'amour, mon amour,
venu de nulle part
je mens
je m'ennivre
de tes petits chevaux
de leur cri, leur galop
tu mens
et dans tes yeux, je crois
je bois ce que tu vois.
il passe un ange
je mens
tu ne dis rien
tu me donnes la main
et nous partons ensemble.
mon fils.

les voyages immobiles
Débuté par tatastar, mars 11 2011 06:49
1 réponse à ce sujet
#1
Posté 11 mars 2011 - 06:49
#2
Posté 11 mars 2011 - 09:34
Tatastar bonsoir,
Franchement, moi, j'aime beaucoup cette poèsie chantante, amusante, mais aussi
prenante.
Belle histoire d'un père (ou une mère) et son fils (ou vis-versa) et cette communication, pensée et récitée.
Il est dommage que la base soit le mensonge...( mais le rêve enfantin est toujours
mensonge).
J'aime aussi la technicité, non commune de cet écrit....Bravo et merci
pour ce partage de Star...
Antoine
Franchement, moi, j'aime beaucoup cette poèsie chantante, amusante, mais aussi
prenante.
Belle histoire d'un père (ou une mère) et son fils (ou vis-versa) et cette communication, pensée et récitée.
Il est dommage que la base soit le mensonge...( mais le rêve enfantin est toujours
mensonge).
J'aime aussi la technicité, non commune de cet écrit....Bravo et merci
pour ce partage de Star...
Antoine