Un soir d’été, l’hiver a pénétré nos cœurs;
Guillaume s’est éclipsé, sans bruit et sans rancœur,
Vers un nouvel azur, plus humain que ce monde.
Vers un autre soleil, vers une vie seconde.
Un « mal de vivre » enfoui, que rien n’a pu guérir
S’était glissé en lui, pour soudain ressurgir,
Balayant de sa fougue une vie prometteuse,
L’attirant dans son antre, d’une voix envoûteuse.
« Ma vie fut fabuleuse, » écrit-il en partant
« Agréable, tellement épanouie » et pourtant
Il s’esquive, furtiv’ment …nous disant « à un jour »…
Sa vie n’aura été qu’un trop rapide séjour.
Il nous laisse ici-bas, des questions plein la tête,
Nous demandant en outre de faire durer « la fête »
Quémandant un « pardon », en disant « je vous aime »
Pour en finir d'un coup. Un bel amour essaime …

"Pardon....je t'aime"
Débuté par jeanannecy, mars 12 2011 08:34
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