Voici revenu le temps de la poèsie
Celle de la tendresse infinie, ou aboutie
Celle de l'amour passé ou à renaître
Celle qui s'est assise et endormie
Le peu d'amour qui circule en nous
Dans les belles images d'Epinal
Dans les contes qui parlent du mal
Et qui font peur aux enfants doux
Va s'effilocher comme laine cardée
Ma vie et la sienne sont parties
Dans les collines vertes de la vieillesse
Qui nous rappellent notre jeunesse
Ah qu'avons nous fait de nos espérances
De nos rêves d'adolescents non aboutis
Nous n'avons rien choisi, nous avons moisi
Sur ces années de prismes arbitraires
Aujourd'hui, nous sommes sans prairie
Oui, nous pouvons réparer les années
Qui nous ont blessés et mis à nu
Oui, nous pouvons effacer les rides
Et inventer cette plaine de plénitude
Pas dans la subliminale attitude
Mais dans la sexuelle latitude
Mais la tendresse, celle qui m'envahit
Mais sa voix qui me parle d'un son assourdi
Mon coeur flotte, il n'est pas rempli
Il a soif de poésie, d'amour, de pardon
De tout et de n'importe quoi de bon
Je lui suis toute dévouée, je lui suis toute vouée
Comment lui faire entendre que je suis là ,
Dans ses voeux d'infime clairvoyance
Je suis celle qu'il souhaite, je suis toujours elle.

le temps de la poésie
Débuté par laireveuse, mars 30 2011 12:11
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Posté 30 mars 2011 - 12:11