
Le poète s'emmerde...
Débuté par lio..., avril 02 2011 12:54
6 réponses à ce sujet
#1
Posté 02 avril 2011 - 12:54
La demeure est étrange, habitée par le vent...
Cette bise passante, une âme refroidie,
Qui fige la pénombre dans sa maladie
Lorsque le souvenir est chassé trop souvent.
Où l'on voudrait entendre le fredon ténu
De mille voix faisant regretter le silence,
Il n'est que ce bourdon, comme un essaim d'absence,
Qui emmure l'écho contre un vieux nu à nu.
Que la lueur oscille, ou que la porte baille,
Elle offre, la cassine, une aubaine relente.
Aphone est le souhait, la vacance opulente,
Accordant à l'ennui, l'apparence qui vaille...
Sur un pan de mémoire, et des lés déflorés,
Va l'envers du décor en coffrages perdus,
Qui rend brut un espace aux refends suspendus
Dans le temps de ceux-là qu'on a presqu'adorés...
A ce panorama qui renaît d'un vestige
Où chaque solitude aveugle son drageon,
Plus rien n'erigera les gorges de pigeon
Du triomphe bruyant monté sur un quadrige.
Et si la viduité, ciment d'indifférence,
Détressait la couronne, échevelant les ors
De ces rais de poussière, autour de l'acier tors,
L'on tairait de son oeuvre, l'art de l'éloquence,
Si bien qu'il faut laisser la ruine s'arrondir
Parce qu'un mouvement inscrit l'inanité
Aux cendres qu'on regagne hors de la densité
D'un temps que l'on éxalte afin de rebondir.
Epoque révolue d'un verbe trop fertile
Où nombreux devenus ces outrances antiques,
Auront abandonné, solaires et lunatiques,
Un grand désordre armé avant que d'être hostile...
- Mlle Say aime ceci
#2
Posté 02 avril 2011 - 01:17
je te suis...
#3
Posté 02 avril 2011 - 02:05
totally agree, nada understandingje te suis...
#4
Posté 02 avril 2011 - 02:23
je te suis...
Patience et longueur de temps...Peut-être.
totally agree, nada understanding
A suivre, alors...
#5
Posté 02 avril 2011 - 03:32
tampo tout ca
#6
Posté 02 avril 2011 - 08:31
tampo tout ca
Non. Pas une bouderie...
#7
Posté 16 août 2011 - 03:52
Le poète s'emmerde....
Beaucoup de mots, mais pas de la merde
Beaucoup de mots, mais pas de la merde