Quand les désires ne s’unissent pas,
Les baisers se transforment en morsures,
Et dans les yeux blasés de la ville,
En vain tu cherche ton visage disparu.
Les vitrines crient fleurant la faim,
Derrière des lèvres fortement serrées
De certains nouveaux couples accolés,
Unis dans leur propre turbulence
Surgit du sol qui n’arrête pas de s’éloigner,
Avec la malveillance de temps.
Au voyageur avec la mémoire dans le sang,
La ville ouvre les portails de ses coins secrets,
Avec des livres qui parlent sans mots,
Avec la musique qui fais léger son écho,
Avec les muses à la place des hommes,
Pour mémoriser l’espace et le temps.
Les hordes des fauves sans pudeur font les orgies,
Les vents les plient dans leur jeu d’ivresse,
Les cimes des montagnes meurent en silence
De la sonate de leur propre reconnaissance,
Dans la pelouse au bord des autoroutes,
Le voyageur inconnu reconnaît leurs noms.
Le ciel brûle sur la ville dans la vision de peintre,
Nouvelles erres galopent par-dessus de la rivière,
Certains mondes différents qui n’existent pas
Dans les fenêtres sans lumière de la ville qui disparais,
Jadis, quand nous ne savions même pas dire l’adieu.
Y.

Devant les fentrès de la ville
Débuté par yefimia, avril 19 2011 11:23
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